Algérie - A la une

La souveraineté nationale passe par une agriculture performante



C'est le thème des assises et c'est aussi l'âme même de tous les travaux d'ateliers. Sur tous les supports publicitaires bien placés dans les couloirs du «CICAR», Centre International des conférences Abdellatif Rahal. Les 6.000 ou plus de personnes conviées sont bien prise en charge. Sauf que des intrus portant des badges ont squatté les carré des journalistes.Les stewards ne sont pas arrivés à les convaincre pour libérer l'espace de travail des médias. Même le personnel de la cellule de communication n'a pas trouvé de places pour s'asseoir. Les ex- ministres de l'agriculture ont été conviés aux assises. La lettre du président de la République à été lue par Tayeb Louh son contenu à été suivi avec beaucoup d'attention par ceux qui ont été placés au gradin car dans la salle dite auditorium les administratifs ont été placés aux rangs privilégiés et les agriculteurs dans les gradins en balcons. Même le président de la Chambre nationale de l'agriculture n'a pas été cité dans le protocole et remplacé par le président de l'UNPA, M. Allioui. Il n'a pas bénéficié des égards qui lui sont dévolus. Alors qu'il était assis aux premier rang, il fut déplacé pour laisser place à un représentant de l'UNPA. N'ont ovationné les décisions du president que ceux qui ont un lien avec la terre. Au programme un olivier a été offert au président de la République, c'est ce moment qui rassemblera les différents intervenants. Une lettre de remerciements a été lue par un fellah de Ghardaia qui a été adressée au chef de l'Etat. L'intervention du secrétaire général de l'UNPA a coïncidé avec le déjeûner. Courageux, il a continué son discours à ceux qui, par obligation, étaient obligés de le subir. Notre agriculture deviendra respectable lorsque les producteurs seront au devant de la scène et laisseront se reposer les vieux. L'agriculture de demain doit subvenir aux besoins de la population en terme d'énergie. Si au lendemain de l'indépendance les 2.300 kilocalories étaient suffisantes pour nourrir chacun des citoyens, bien que c'était le seuil de la famine. Aujourd'hui, chaque Algérien doit avoir comme disponibilité alimentaire plus de 3.500 kilocalories par jour. Certes, il n'y aurait jamais d'équilibre entre tous les citoyens. Il y a d'abord les disparités régionales avec les us et coutumes et les habitudes culinaires. Il y a des pauvres qui ne trouveront à manger qu'une fois tous les deux ou trois jours, et il y a ceux qui consomment de la viande lors des 14 repas de la semaine.
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