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La nouvelle scène de la chanson chaâbie au rendez-vous


Malgré une présence faible du public, la magie de cette musique populaire a opéré grâce au professionnalisme des artistes.La nouvelle scène de la chanson chaâbie continue d'accueillir à Alger, des chanteurs au professionnalisme confirmé, avec au programme de la soirée de samedi, Tarek Difli, Brahim Hadjadj, Hakim El Ankis et Nacer Eddine Galiz, tous en phase d'asseoir leur notoriété et accéder à la célébrité. Malgré une présence faible du public au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA), la magie de cette musique populaire a opéré grâce au professionnalisme des artistes qui en ont décidé autrement, réussissant à créer une ambiance festive, dans des atmosphères conviviales. Avec leurs voix présentes et étoffées, Tarek Difli de Constantine a d'abord étalé «Ana law ch'kit lesma», «Zaretni ber'rda ahl en'niami» et «El gharam afnani», puis Brahim Hadjadj de Annaba, qui a rendu avec beaucoup de métier, «Ach âadani lech em'chit» et «Elli moulah aâtalou», dans les modes zidène et maya. Tout comme le parolier-poète algérois Yacine Ouabed qui s'était produit la veille en déclamant son célèbre texte, «Hanni, hanni ya hennana», Bachir Tehami de Mascara et Khaled Chahelel de Mostaganem, ont donné lecture de leurs poésies, «Essohba» et «Er'Raïka», respectivement, que le public a appréciées. La projection d'un court documentaire sur l'oeuvre de Amar Lachab, a ensuite permis de saisir la pertinence de son parcours artistique jalonné de réussites et de succès, pour qu'arrive, ensuite, Hakim El Ankis, qui livrera, en un seul jet, une prestation époustouflante de maîtrise, de technique et de professionnalisme que le public a longtemps applaudi.
Nacer Eddine Galiz, un autre ténor de la chanson chaâbie, a rejoint la scène pour la conclusion, se livrant à son exercice préféré, celui de semer la joie et le bonheur à travers un bouquet de chansons, entre compositions et reprises. Sous la baguette et le regard bienveillant du maestro Djamel Taâlbi, l'Orchestre de la nouvelle scène chaâbie de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et ses douze instrumentistes, dont Saliha Ould Moussa à l'oud (luth), a soutenu, avec beaucoup de professionnalisme et de métier, les artistes, qui se sont généreusement investis pour livrer à l'assistance des prestations pleines.
Etalée sur trois jours, la nouvelle scène de la chanson Chaâbie qui prendra fin dimanche au TNA, vise à donner plus de visibilité à des «Cheikhs», qui, bien que connus, restent toujours en quête de consécration. L'évènement de «La nouvelle scène de la chanson châabie» est organisé par l'Aarc, en collaboration avec le TNA.


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