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La consommation d'eau colportée mise à l'index: Hausse inquiétante des cas d'hépatite A


L'hépatite A, connue aussi sous le nom de la maladie des mains sales, est en augmentation à Oran ces dernières années. Des dizaines de cas d'hépatite et particulièrement l'hépatite A, ont été enregistrées à Oran depuis le début de l'année en cours.Le chef de service de la prévention auprès de la direction de la santé a indiqué que durant le premier semestre de cette année, une cinquantaine de cas ont été déclarés. Il s'agit seulement des cas pris en charge par les structures de santé.
Toutefois, la majorité des cas se dirigent vers la médecine alternative. Parmi les causes infectieuses de l'hépatite A, l'approvisionnement en eau insalubre entraînant une infection et une inflammation du foie. En effet, ces maladies trouvent leur terrain de prolifération dans les nouvelles cités et les quartiers périphériques dé la wilaya d'Oran, en raison de la présence de foyers de contamination dus essentiellement à la consommation d'eau colportée. Malgré le danger et les campagnes de sensibilisation, les citoyens oranais continuent de s'approvisionner auprès des colporteurs d'eau. L'hépatite A est une infection hépatique provoquée par le virus de l'hépatite A (VHA). La maladie est étroitement associée au manque d'eau potable, à l'insuffisance de l'assainissement et à une mauvaise hygiène personnelle. Contrairement à l'hépatite B et à l'hépatite C, l'hépatite A n'entraîne pas de maladie hépatique chronique et est rarement mortelle, mais elle peut provoquer des symptômes débilitants et une hépatite fulminante (insuffisance hépatique aiguë), qui est associée à une mortalité élevée.
Dans le cadre des dispositions prises par les services de la wilaya d'Oran pour lutter contre les maladies à transmissions hydriques, les services de la direction de la santé et les bureaux d'hygiène communaux ont mis en place un dispositif pour la désinfection des puits. Aussi une opération de contrôle à la fois des points d'eau et des colporteurs se fait régulièrement Chaque été, les services de la santé et les bureaux d'hygiène des communes multiplient les points de contrôle des colporteurs d'eau et ce pour parer à toute éventualité, puisque une bonne partie de la population s'alimente auprès de ces colporteurs.
De nombreux citoyens de la ville d'Oran ont recours aux citernes d'eau et n'ont pratiquement aucune idée sur les conditions d'hygiène ni de l'endroit où s'alimentent les colporteurs d'eau. Des analyses physico-chimiques, menées par les services de la santé et les services communaux sur l'eau de certains puits a montré que sur les 23 puits recensés au niveau du secteur urbain Bouamama, l'eau de 12 puits est impropre à la consommation.
Les responsables du secteur urbain ont envoyé des correspondances à la daïra pour lancer les procédures de la fermeture de ces forages.
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