L'étau se resserre autour du Maroc

Le désir d'apaisement exprimé maintes fois par l'Algérie,soucieuse de la stabilité de larégion, ne semble pas trouverd'écho auprès des autoritésmarocaines qui remettentencore ça en lançant denouvelles accusations aussi farfelues que gratuites contre notre pays.Le désir d'apaisement exprimé maintes fois par l'Algérie,soucieuse de la stabilité de larégion, ne semble pas trouverd'écho auprès des autoritésmarocaines qui remettentencore ça en lançant denouvelles accusations aussi farfelues que gratuites contre notre pays.
Au message de fraternité et de paix envoyé par le président Bouteflika, au souverain marocain, à l'occasionde l'entame du mois de Ramadhan, ladiplomatie marocaine, aux abois, répond par une nouvelle escalade médiatique. Lesecrétaire général des Nations uniesAntonio Guterres a appelé avant-hier "à laplus grande retenue" au Sahara occidental."Aucune action susceptible de modifier lestatu quo ne doit être entreprise", a affirméle secrétaire général de l'Onu dans un communiqué.Antonio Guterres ne précise pas les raisonsayant mené à la publication d'un telappel. Le communiqué du secrétaire généralde l'Onu intervient à la même périodeoù le ministère des Affaires étrangèresmarocain a décidé de "condamner vigoureusement les actions de provocation récentesmenées par le Polisario dans la localité deTifariti, à l'est du dispositif de défense auSahara marocain"
.Le Front Polisario a en effet décidé de commémorer ce dimanche à Tifariti le 45eanniversaire du déclenchement de la lutte armée sahraouie contre les forces d'occupationmarocaines, rapporte l'agence depresse sahraouie. La commémoration decette date doit être organisée sous le haut patronage du président de la Républiquearabe sahraouie démocratique (Rasd) etsecrétaire général du Front Polisario,Brahim Ghali, en présence de personnalitéssahraouies aux côtés de délégationsreprésentants plusieurs pays, des organisations et des associations de la société civile. "Le Royaume du Maroc considère qu'il s'agit là d'une nouvelle violation caractérisée du cessez-le-feu et d'un défi flagrant à l'autorité du Conseil de sécurité", estime le communiqué de la diplomatie marocaine. Bien que ces commémorations à Tifariti par le Front Polisario aient lieu chaque année, c'est la première fois que le gouvernement marocain les condamne "vigoureusement".
Pourquoi ' Maroc cherche des prétextes pour fairecapoter la reprise des négociations avec le Polisario dont ils n'en veulent plus", a expliqué à TSA une source algérienne proche du dossier. "En provoquant artificiellement ces tensions, le Maroc peut ainsi dire que les conditions ne sont pasréunies pour la relance du processus de paix", explique-t-elle.Un raisonnement corroboré par le dernier communiqué de la diplomatie marocaine.
"Au moment où le Conseil de Sécurité appelle à la relance du processus politiqueen vue de parvenir à une solution réaliste,pragmatique et durable au différend régional sur le Sahara marocain, ces actes de des autres parties sapentsérieusement les efforts des Nations unies", a affirmé le ministère des Affaires étrangères marocain ce dimanche. La source algérienne indique de plus que le Maroc a également pour objectif de "pousser les forces du Polisario hors des territoires libérés à l'est de la zone tampon our en faire non plus un groupe armé qui a une assise territoriale et qui se bat pour la libération de son territoire occupé, mais un simple mouvement de réfugiés replié à Tindouf", explique-t-on. La tournée de l'envoyé personnel Horst Kohler dans la région est prévue en juinjuillet. Ce dernier envisage une session de reprise des négociations vers le mois de septembre prochain.
C'est de là que vient le vent de panique et la fuite en avant de la diplomatie marocaine », estime en outre la source algérienne proche du dossier, qui affirme que le Maroc risque de continuer à "recourir à toutes les manoeuvres déloyales, fourbes et perfides pour faire endosser au Polisario un éventuel échec des bons offices de Kohler". La diplomatie algérienne, qui a autre chose de plus digne à faire, surtout en ce où le peuple palestinien fait lesd'un nouveau terrorisme d'Etat perpétré l'entité sioniste, avec la bénédiction américiane, ne saurait tomber dans ces provocations récurrentes qui témoignent tout simplement d'un jeu qui, pour être malsain, n'en est pas moins puéril.
Au message de fraternité et de paix envoyé par le président Bouteflika, au souverain marocain, à l'occasionde l'entame du mois de Ramadhan, ladiplomatie marocaine, aux abois, répond par une nouvelle escalade médiatique. Lesecrétaire général des Nations uniesAntonio Guterres a appelé avant-hier "à laplus grande retenue" au Sahara occidental."Aucune action susceptible de modifier lestatu quo ne doit être entreprise", a affirméle secrétaire général de l'Onu dans un communiqué.Antonio Guterres ne précise pas les raisonsayant mené à la publication d'un telappel. Le communiqué du secrétaire généralde l'Onu intervient à la même périodeoù le ministère des Affaires étrangèresmarocain a décidé de "condamner vigoureusement les actions de provocation récentesmenées par le Polisario dans la localité deTifariti, à l'est du dispositif de défense auSahara marocain"
.Le Front Polisario a en effet décidé de commémorer ce dimanche à Tifariti le 45eanniversaire du déclenchement de la lutte armée sahraouie contre les forces d'occupationmarocaines, rapporte l'agence depresse sahraouie. La commémoration decette date doit être organisée sous le haut patronage du président de la Républiquearabe sahraouie démocratique (Rasd) etsecrétaire général du Front Polisario,Brahim Ghali, en présence de personnalitéssahraouies aux côtés de délégationsreprésentants plusieurs pays, des organisations et des associations de la société civile. "Le Royaume du Maroc considère qu'il s'agit là d'une nouvelle violation caractérisée du cessez-le-feu et d'un défi flagrant à l'autorité du Conseil de sécurité", estime le communiqué de la diplomatie marocaine. Bien que ces commémorations à Tifariti par le Front Polisario aient lieu chaque année, c'est la première fois que le gouvernement marocain les condamne "vigoureusement".
Pourquoi ' Maroc cherche des prétextes pour fairecapoter la reprise des négociations avec le Polisario dont ils n'en veulent plus", a expliqué à TSA une source algérienne proche du dossier. "En provoquant artificiellement ces tensions, le Maroc peut ainsi dire que les conditions ne sont pasréunies pour la relance du processus de paix", explique-t-elle.Un raisonnement corroboré par le dernier communiqué de la diplomatie marocaine.
"Au moment où le Conseil de Sécurité appelle à la relance du processus politiqueen vue de parvenir à une solution réaliste,pragmatique et durable au différend régional sur le Sahara marocain, ces actes de des autres parties sapentsérieusement les efforts des Nations unies", a affirmé le ministère des Affaires étrangères marocain ce dimanche. La source algérienne indique de plus que le Maroc a également pour objectif de "pousser les forces du Polisario hors des territoires libérés à l'est de la zone tampon our en faire non plus un groupe armé qui a une assise territoriale et qui se bat pour la libération de son territoire occupé, mais un simple mouvement de réfugiés replié à Tindouf", explique-t-on. La tournée de l'envoyé personnel Horst Kohler dans la région est prévue en juinjuillet. Ce dernier envisage une session de reprise des négociations vers le mois de septembre prochain.
C'est de là que vient le vent de panique et la fuite en avant de la diplomatie marocaine », estime en outre la source algérienne proche du dossier, qui affirme que le Maroc risque de continuer à "recourir à toutes les manoeuvres déloyales, fourbes et perfides pour faire endosser au Polisario un éventuel échec des bons offices de Kohler". La diplomatie algérienne, qui a autre chose de plus digne à faire, surtout en ce où le peuple palestinien fait lesd'un nouveau terrorisme d'Etat perpétré l'entité sioniste, avec la bénédiction américiane, ne saurait tomber dans ces provocations récurrentes qui témoignent tout simplement d'un jeu qui, pour être malsain, n'en est pas moins puéril.