Algérie - Revue de Presse

L agriculture saharienne algérienne défis et perspectives


Publié par LSA le 16.07.2020

Par Dr. Bachir Chara*

Cet article fait suite à des remarques qui m’ont été faites par des lecteurs, à la suite d’une précédente communication parue dans Le Soir d’Algérie du 30 juin 2020 intitulée : L’agriculture saharienne pourrait-elle combler le déficit en produits alimentaires stratégiques des Algériens ? car ils pensaient, malgré que ce n’était pas le sujet, qu’il fallait développer tout ce qui se rapporte à l’agriculture saharienne d’aujourd’hui. Répondant donc à leur attente, nous nous intéressons aujourd’hui exclusivement à l’agriculture saharienne, ses défis et ses perspectives.
Antérieurement basée sur l’agriculture oasienne millénaire, qui a réussi à sédentariser d’importantes populations humaines, autrefois nomades, dans des régions au climat très rude avec des amplitudes thermiques élevées (hivers froids et étés très chauds, avec des températures pouvant atteindre en été 50°C et même plus dans le triangle In-Salah, Adrar et Reggane), l’agriculture saharienne est aujourd’hui en train de prendre un grand essor et de participer de façon importante à la satisfaction des besoins alimentaires des Algériens. Ces apports sont le résultat de l’ingéniosité de ces derniers, qui ont réussi à domestiquer un milieu hostile et créer des microclimats dans ce vaste territoire qu’est le Sahara. Le premier procédé ingénieux qui a permis cet essor est celui des foggaras, mises en place au niveau du Sahara septentrional et consistant à travers des puits interconnectés par des galeries souterraines d’emmener l’eau jusqu’aux palmeraies devenues des oasis où se rassemblaient les populations et par où elles transitaient dans leurs déplacements pour commercer et s’approvisionner en produits de tout genre. Les foggaras ont été développées, dans un premier temps, dans les régions du Touat, du Gourara et du Tidikelt, où on dénombre sept types à savoir, celles qui captent : - l’eau aux pieds des montagnes ou de la nappe d’eau du continental intercalaire - d’une source de la nappe du grand erg occidental – les eaux de drainage et des infiltrations - les eaux de crues (Mzab), où drainent les eaux des oueds (Boualem Remini et al, revue des sciences de l’eau, 7 juin 2010). C’est avec ce procédé et d’autres plus récents conduisant l’eau des puits creusés dans la nappe d’eau du continental intercalaire, à l’aide de canalisations aériennes, que les paysans du Sud algérien ont développé l’agriculture oasienne, articulée autour du palmier dattier, qui constitue une canopée pour les cultures vivrières et les arbres fruitiers plantés en intercalaires.
Sont venues s’ajouter à ces pratiques culturales ancestrales, avec la promulgation de la loi n° 83-18 du 13 août 1983 relative à l’accession à la propriété foncière agricole (APFA), d’autres types d’exploitations agricoles, situées dans le voisinage ou à l’intérieur des palmeraies, introduisant à l’aide d’importants investissements, les cultures sous serres, particulièrement dans les wilayas de Biskra, El Oued, Ouargla, Adrar et Ghardaïa et, l’irrigation par pivot notamment pour les cultures de la pomme de terre et des céréales dans les wilayas d’El-Oued, Ouargla, Ghardaïa et Adrar. Les 200.000 hectares octroyés, à cette époque, pour leur mise en valeur, contribuent aujourd’hui à la satisfaction des besoins des Algériens, en produits maraîchers (tomate, piment, poivron, concombre, courgette, diverses variétés de melon, pastèque…) qui dégagent, pour quelques spéculations, un excédent qui pourrait, en cas d’une mise en place de moyens de transports appropriés, une normalisation des produits, un conditionnement adapté, un esprit managérial des producteurs et surtout une promotion active de nos représentations diplomatiques à l’étranger, être exporté. Il est peut-être temps de penser à affecter dans chacune de nos ambassades où le marché serait ouvert à de telles exportations, des conseillers économiques qui appuieraient une telle démarche. L’allusion est faite ici, aux pays arabes du Golfe, les pays du Sahel africain et certains pays d’Europe où les produits de primeurs algériens pourraient trouver une importante place dans leurs marchés.
Cela étant, beaucoup d’efforts et d’investissements accompagnés d’activités de recherche-développement doivent être faits pour améliorer les rendements et maintenir les sols à des niveaux élevés de productivité. L’introduction en plasticulture de chapelles hautes, pouvant accueillir la culture de variétés de tomates hybrides à très haut potentiel, conduite en palissades pour augmenter le nombre de bouquets par plant (jusqu’à 20-25 bouquets) et pouvant bénéficier, en hiver, d’un système de chauffage par géothermie, possible au Sahara septentrional (Salima Ouali et al, étude sur la géothermique du Sud de l’Algérie, Revue des énergies renouvelables volume 9 n°4, 2006) est vivement souhaitée. En plus, ces serres pourraient également être utilisées pour la production d’autres cultures maraîchères de primeurs, dont une grande partie de la production serait destinée à l’exportation.
Pour améliorer l’état physico-chimique des sols de Sud algérien, qui sont de structure légère et de texture perméable, il est impératif de les amender. Cela ne peut être permis que par l’introduction dans l’assolement des zones à pommes de terre et céréales, de cultures fourragères pour développer l’élevage bovin en stabulation entravée à des fins de production de lait et d’utilisation de leur fumier comme fertilisant naturel et pour amender les sols.
L’agriculture saharienne ne doit en aucune manière se focaliser uniquement sur les cultures oasiennes, elle doit également s’étendre à d’autres territoires pour la production de denrées stratégiques que l’Algérie importe moyennant des enveloppes lourdes en devises. Il s’agit bien sûr des céréales et des oléagineux dont le pays accuse un déficit chronique. En 2019, L’Algérie a importé pour 8,07 milliards de dollars de produits alimentaires, soit une baisse de 5,87% par rapport à 2018, ce qui n’est pas suffisant pour réduire la dépendance du pays de l’étranger pour les produits alimentaires. Les importations de céréales ont connu une baisse de 11,7% en 2019 par rapport à 2018, résultat probablement dû à l’apport des cultures céréalières en zones sahariennes, effort qu’il faut saluer et intensifier. Toutefois les importations de ces produits au cours de la même année ont atteint la bagatelle de 2,71 milliards de dollars, ce qui représente 33,58% de l’enveloppe globale des importations alimentaires. Les tourteaux de soja et les huiles brutes provenant de la trituration des plantes oléagineuses ont atteint 1,17 milliard de dollars soit 14,5% de l’enveloppe globale (chiffres communiqués par Algérie – Eco, 20 février 2020). Ces chiffres montrent combien il est urgent de mettre en œuvre une nouvelle politique agricole à même répondre aux besoins alimentaires des Algériens. A cet effet, les superficies actuellement disponibles pour la céréaliculture et la production de pomme de terre en régions sahariennes peuvent, dans le cadre de la rotation des cultures, accueillir des spéculations fourragères (luzerne et trèfle), mais surtout des oléagineux qui, pour la plupart, ont un cycle végétatif qui s’accomplit en période estivale et automnale. Les principales espèces végétales de cette catégorie sont le soja, le colza, le tournesol, l’arachide et le carthame. A ces spéculations s’ajoutent le maïs, le sorgho et le mil comme céréales d’été. Pourquoi ces cultures ?
Comme mentionné précédemment, l’Algérie mobilise des sommes considérables en devises pour l’importation des oléagineux et de leurs dérivés nécessaires à la production des huiles végétales de table et à l’alimentation du bétail, le développement de ces cultures s’avère indispensable ; pour répondre à un quadruple objectif à savoir : - le développement de la trituration des oléagineux pour la production des huiles végétales brutes, ce qui créerait de nombreux postes d’emplois et réduirait le chômage dans le Sud - la satisfaction des besoins alimentaires des Algériens – la fourniture d’aliments pour le bétail – l’enrichissement des sols en azote. Dans ce cadre, le soja apparaît comme la culture de prédilection en raison de : - son importance dans la ration alimentaire en tant que légume sec, eu égard à la richesse de ses graines en protéines végétales, en matières grasses polyinsaturées et sans cholestérol - l’huile brute qui peut être extraite de ses graines - ses tourteaux provenant de la trituration, que l’Algérie importe pour l’alimentation du bétail à coût de centaines de millions de dollars américains – l’enrichissement des sols en azote que contiennent les nodosités racinaires de cette légumineuse, constituant de ce fait un excellent fertilisant naturel pour les céréales, qui suivent dans l’assolement et la rotation des cultures. Le soja peut également servir à la production du lait. Selon Abdelhafidh Lahouel, secrétaire général de l’Organisation nationale de la continuité des générations (ONCG), un (1) kilogramme de graines de soja peut produire jusqu’à 8 litres de lait de soja (Forum d’El Moudjahid, 14 février 209). Malgré son quintuple intérêt, la culture de soja et ses sous-produits restent méconnues de l’agriculteur et des consommateurs algériens. Il faut noter toutefois que des expériences conduites dans les Hauts-Plateaux et certaines wilayas du sud (Laghouat et Ghardaïa) ont permis d’obtenir des résultats atteignant les 50 quintaux par hectare (Ahmed Benchernine, 2009 Forum El Moudjahid). A la suite de cela, quelques agriculteurs tentent d’étendre la culture du soja aux wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux à l’instar de Ghardaïa, Msila, Naâma, Tiaret, Laghouat, Batna et Sétif. Plante résistante à la chaleur, la culture du soja pourrait être la culture d’été qui viendrait occuper, en rotation, la sole des céréales et de la pomme de terre dans l’agriculture saharienne.
D’autres spéculations telles que le colza, appartenant à la famille des crucifères, dont les graines triturées donnent de l’huile de colza. Cette huile obtenue à partir des graines des variétés sélectionnées dites zéro, sont admises pour l’alimentation humaine. Elle contient de l’acide oléique (60%), de l’acide linoléique (22%), ce qui fait d’elle une huile très riche en oméga 3. L’huile de colza n’est pas recommandée pour les fritures, elle rentre par contre dans la composition des margarines et sa consommation réduit de 70% le risque de maladies coronariennes (Bendana Hajer, 2008 ; Mémoire de Magistère en biologie, Laboratoire de génétique, biochimie et biotechnologies végétales ; Faculté des sciences de la nature ; Université Mentouri de Constantine). Le semis du colza peut se faire selon les variétés en automne pour celles dont le cycle végétatif s’accomplit quand les températures oscillent entre 10 et 30 C, et d’autres plus acclimatées aux températures élevées et qu’on sème au printemps. Ces dernières variétés peuvent éventuellement rentrer dans l’assolement des cultures dans les territoires du sud, en rotation avec la pomme de terre et la culture d’arachide.
La culture d’arachide que les agriculteurs du sud algérien, connaissent parfaitement, mais qui n’a pas pris un grand essor du fait que la production de cacahuètes destinée à la consommation est fortement concurrencée par les produits d’importation – l’inexistence actuelle d’une industrie de transformation des oléagineux en huile de table. Après l’huile d’olive, celle d’arachide constitue un excellent apport alimentaire grâce à sa richesse en lipides, en acides gras saturés, mono insaturés, polyinsaturés et essentiels (Oméga-3) et de la vitamine E. Donc ayant des propriétés bénéfiques pour la santé humaine, elle diminue le taux de cholestérol dans le sang, calme les ulcères d’estomac, et soulage des gaz et des ballonnements) si elle est consommée de façon modérée ; d’où l’intérêt d’augmenter les surfaces emblavées pour la culture d’arachides, d’autant plus que l’Algérien est friand de son fruit, la cacahuète. Les autres cultures qui peuvent également être développées dans l’agriculture saharienne, comme souligné plus haut, sont le tournesol et les graminées d’été, à savoir le maïs, le sorgho et le mil. Le tournesol présente un double intérêt ; ses graines peuvent être triturées pour l’extraction d’huile, qui présente des qualités nutritionnelles avérées eu égard aux composants qu’elle contient et leurs bienfaits sur la santé humaine.
Comme l’huile de soja, de colza et d’arachides, celle de tournesol contient également des acides gras mono-insaturés (Oméga 9), polyinsaturés (Oméga 6), saturés (acides palmitique et stéarique) et de la vitamine E. Le tournesol, dont le semi s’effectue à partir de la mi-février, pourrait également trouver une place de choix, dans la rotation des cultures au niveau des régions sahariennes septentrionales.
La culture du maïs, une plante qui se cultive en été, est intéressante à plus d’un titre. Elle répond à plusieurs objectifs - industriel, trituration de ses graines pour la production d’huile de table et/ou leur mise en conserve - alimentaire, consommation de son fruit en légume frais - utilisation de ses tourteaux pour l’alimentation du bétail. Ce triple objectif additionné au fait que sa culture intervient après l’accomplissement du cycle végétatif des céréales d’hiver font du maïs, une excellente alternative dans l’assolement et la rotation des cultures en régions sahariennes. Le sorgho et le mil, céréales d’été, qui peuvent répondre également à un besoin d’exportation de leur produit vers les pays du sud saharien et leur utilisation comme aliment de bétail, viennent compléter cette panoplie de cultures annuelles, qui peuvent à l’avenir enrichir l’agriculture et l’économie des régions sahariennes, sans oublier le carthame qui a, aussi, des vertus oléagineuses intéressantes.
Actuellement la margarine, produite par les industriels algériens, contient souvent une forte proportion d’huile de palme, raison de prix bas. Alors que ce qui est recherché c’est la production de margarine, riche en acides gras mono insaturés, polyinsaturés, riche en Oméga-3 et en vitamine E, que contiennent les huiles de soja, de colza, d’arachides, de tournesol et de maïs. L’huile de palme étant mauvaise pour la santé du fait de son fort taux d’acides gras saturés qui augmente le mauvais cholestérol dans le sang, ce qui peut accroître les risques cardio-vasculaires. Ce qui doit nous inciter à produire nos huiles végétales localement pour produire des margarines plutôt bénéfiques pour la santé humaine.
La mise en valeur d’autres terres dans le Sahara septentrional, pourrait augmenter, de manière substantielle, la SAU des régions sahariennes ; superficies qui peuvent être destinées à la production de fruits secs, notamment les amandes et les pistaches. Des études préliminaires doivent être réalisées par l’Institut national de recherche agronomique (Inra) et l’Institut technique de l’arboriculture fruitière (Itaf) sur l’adaptabilité de ces arbres, en cultures irriguées, dans les piémonts sud de l’Atlas saharien. A ce sujet, Il faut signaler que l’Algérie a, en 2019, importé 278,30 millions de dollars en fruits et fruits secs. Ces spéculations pourraient également être développées dans les Hauts Plateaux et les hautes plaines steppiques en cas de disponibilité de l’eau pour irriguer les plants du moins pendant les premières années post-plantation.
Toutes ces cultures, en milieu saharien, seront conduites bien entendu en irrigué du fait que la pluviométrie dans ces régions dépasse rarement les 100 mm par an. Les eaux de la nappe albienne, qui serviront à cette fin, étant par endroits plus ou moins saumâtres, exigent un bon réseau de drainage et un apport d’eau quasi permanent pour éviter les remontées de sel par capillarité, qui rendraient éventuellement les sols inertes. C’est pour éviter une telle situation qu’il est recommandé de ne pas laisser les sols en jachère prolongée, de les amender régulièrement avec du fumier émanent de l’élevage en stabulation entravée et d’observer l’itinéraire technique adapté à chaque spéculation.
Si on tient compte des exigences qu’impose la conduite des cultures biologiques, le Sahara algérien pourrait être à l’avenir le terrain par excellence des productions agricoles biologiques. A cet effet, les agriculteurs doivent limiter au maximum l’utilisation des pesticides dans ces milieux à écosystème très fragile. Ils doivent privilégier le développement de la lutte biologique par l’utilisation d’auxiliaires dans la lutte contre les insectes, les acariens et autres animaux nuisibles aux cultures. Pour éviter les désherbants, ils doivent faire appel aux semences sélectionnées, propres ne contenant pas de graines de mauvaises herbes et d’insectes nuisibles. Dans ce cadre l’OAIC et les instituts de recherche-développement (INPV-INRA-ITGC-ITCMI-ITAF) ont un important rôle à jouer
En outre, le développement de ces cultures en milieu saharien, doit être accompagné par :
- l’installation d’une industrie agro-alimentaire, proche des zones de production, faudrait-il que nos concitoyens du Sud s’impliquent dans une telle dynamique de développement ? Une industrie performante nécessite de la présence, de la qualification et de l’engagement du personnel. Il faut admettre que ce dernier excelle, dans certaines régions du pays, par son immobilisme et son manque d’engagement. Les investisseurs, quelles que soient leurs nationalités, cherchent à faire des profits et veulent s’installer dans les régions où la main-d’œuvre est productive et qui s’est éloignée des comportements instaurés par la gestion socialiste des entreprises, qui a cultivé le manque d’engagement du personnel, l’absentéisme, les revendications stériles et le blocage des activités. Nos citoyens du sud, qui revendiquent haut et fort leur intégration dans le tissu économique du pays installé dans leurs régions, doivent reconsidérer leurs comportements pour devenir des éléments actifs qui créent une plus-value pour l’économie algérienne. Beaucoup d’espoirs sont fondés sur la jeunesse des régions sud du pays afin de lever l’affront qu’impose une telle stratégie de développement, eux qui ont bénéficié, comme leurs compatriotes du nord, importants investissements que l’Etat a consacrés, durant plusieurs décennies, à la formation et l’apprentissage des métiers. Aujourd’hui, ces jeunes sont formés, dans de nombreuses spécialités universitaires et/ou qualifier dans divers métiers, pour prendre en charge les destinés du développement intégré dans les régions sud du pays.
Toutes les activités industrielles qui visent la transformation, le tri et le conditionnement des produits agricoles sont à développer dans les zones de production agricoles du sud du pays. A ce titre, on peut citer les industries de transformation des produits agricoles (conserveries, trituration des oléagineux, raffinage des huiles brutes, extraction de sous-produits, le conditionnement des fruits et légumes, les laiteries entre autres).
- L’organisation de la profession autour de coopératives spécialisées par groupe de spéculations qui assistent les agriculteurs dans la production, en leur fournissant les semences à travers des centrales d’achat, pour réduire les coûts de production ; la location de matériel pour les travaux du sol et la récolte des produits. Ces coopératives assureront la collecte, le transport et la commercialisation des produits agricoles. Cette organisation en coopératives, peut s’articuler en régions sahariennes autour de cinq spécialités : dattes, céréales d’hiver et d’été, oléagineux, lait et maraîchage. Ce type d’organisation doit relever de la seule initiative des agriculteurs qui définissent leurs besoins en intrants, engins pour le travail de la terre et la récolte des produits, les équipements de stockage, de conditionnement, de transport et de commercialisation des marchandises.
L’Etat ne fera qu’accompagner ces coopérateurs dans leur entreprise en leur affectant les assiettes foncières nécessaires à l’implantation des coopératives et en leur accordant les facilités bancaires pour le financement des infrastructures et des équipements. Cet article n’avait pas l’ambition de traiter l’ensemble de la problématique agricole saharienne mais de jeter les bases à une réflexion sur les possibilités que nous offre le Sahara pour le développement d’une économie intégrée avec comme pivot l’agriculture.
B. C.

*Ex-vice-président de l’Assemblée populaire nationale
Ex-président de la commission permanente de l’agriculture, de l’environnement et des ressources naturelles du Parlement panafricain
Source : Le Quotidien Le Soir d’Algérie du 16.07.2020 :
https://www.lesoirdalgerie.com/contribution/lagriculture-saharienne-algerienne-defis-et-perspectives-45197



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