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L'affaire d'une directrice d'école devant la cour criminelle



La chambre d'accusation près de la Cour de Skikda a décidé de transférer l'affaire d'une directrice au tribunal criminel de Skikda. L'accusée qui se trouve en détention provisoire est poursuivie pour apologie au terrorisme, selon des sources généralement dignes de foi.Les mêmes sources indiquent que l'accusée, une directrice d'école qui exerce dans la commune de Filfila (Skikda) a publié sur les réseaux sociaux des écrits et une photo comprenant le drapeau de l'organisation criminelle de l'Etat islamique, plus connue de «Daech». Agée d'une quarantaine d'année, la mise en cause M.L aurait déjà été rappelée à l'ordre par un inspecteur de l'académie, a-t-on appris. L'information rapportée par la presse nationale a fait un tollé sur les réseaux sociaux. Des milliers de commentaires insérés sur les réseaux sociaux ont interpellé la ministre de l'Education nationale lui demandant de « purifier» le secteur de ses genres d'énergumènes qui représentent un véritable danger pour les enfants. « Ces personnes n'ont pas de place dans l'éducation et ne peuvent en aucun cas être des éducateurs pour nos enfants», a écrit Wahiba. Des centaines de commentaires ont été insérés sur les réseaux sociaux à travers lesquels les internautes ont exprimé leur mécontentement et leur colère. « Lorsque ce sont ceux les enseignants et leurs responsables qui encouragent l'intégrisme, le fondamentalisme et la violence, il y a de quoi s'inquiéter et pour nos enfants et pour la société toute entière», a écrit El Hachemi Ait Zaouche. Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons tenté à maintes reprises de prendre attache avec le service de communication de la Cour de Skikda et du ministère de la Justice mais en vain. Cette affaire d'une directrice de l'école n'est pas seulement un fait divers, la situation redevient de plus en plus alarmante surtout lorsqu'il s'agit du département de l'Education. La semaine dernière, dix-sept individus dans plusieurs étudiants de l'université de Bab Ezzouar (Alger) ont été présentés devant le tribunal devant le tribunal criminel de Dar El Beida à Alger. C'est l'expulsion d'un étudiant de l'université de Bab Ezzaouar (Alger) par les autorités Turques qui a mis les services de sécurité sur la piste de cette scabreuse affaire. Selon les premières informations, des étudiants de cette université procèdent à l'endoctrinement et au recrutement de leurs camarades au profit de l'organisation criminelle de «Daech...». Les recruteurs proposent un salaire de 1200 Euros pour chaque étudiant désirant intégrer les rangs de la dite «Etat Islamique» plus connu de «Daech». Le dossier de cette affaire se trouve au niveau du juge d'instruction près le tribunal de Dar El Beida à Alger.
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