Algérie - Football

Jubilé de Essalhi Abdelwahab à Guelma: Un moment fort pour les anciennes gloires du football



Jubilé de Essalhi Abdelwahab à Guelma:  Un moment fort pour les anciennes gloires du football




Des ténors de la balle ronde, qui ont fait l’âge d’or du football guelmi et national, dans les années 1960 et 1970, ont participé au jubilé organisé jeudi (22 novembre) en l’honneur d’une autre ancienne gloire du sport roi, Essalhi Abdelwahab, dit P’tit Wahiba.

L’initiative revient à ses amis les plus proches, et plus précisément Noureddine Saïghi, qui, à l’instar du Tout-Guelma, est un admirateur inconditionnel de ce géant du football qui est encore plus petit que Maradona par la taille.

Mais il faut croire que la grandeur d’un homme ne se mesure pas avec un mètre ruban!

Né à Guelma en 1943, ce magicien de la balle, cet ailier droit et gauche à la fois, était redouté par tous les joueurs pour ses tirs fulgurants et ses dribles fascinants.

Remarqué pour son jeu exceptionnel à l’Escadron noir, il sera sollicité, en 1963, par les entraîneurs de l’équipe nationale. Sa première prestation était le match Algérie-Brésil, à Annaba, en 1963, et celle dont il garde le meilleur souvenir, était le match amical à El Annacer, Algérie-Sainte-Etienne, face, entre autres, à Makhloufi et Jacquet.

En tant qu’international, il jouera son dernier match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 1974 contre l’équipe du Maroc.

Pour en revenir au jubilé de jeudi, les trois matchs concoctés par les soins du wali de Guelma et par l’aimable disponibilité de Siafi Yacine, directeur de l’Opow (qu’ils en soient vivement remerciés), entre les vétérans les plus célèbres de l’époque, à l’instar des Fergani, Betrouni, Fendi, Gamouh, Kalem, Seridi Mustapha, Guenoun, Lekak, Rahim, Bourouba, Barkat, Atoui et bien d’autres encore, ( toutes nos excuses à ceux que nous n’avons pu citer, ils n’en sont pas moins valeureux pour autant), resteront à jamais gravés dans la mémoire des Guelmis.

La star de ce jubilé, en l’occurrence Essalhi Abdelwahab, profondément ému de cette délicate attention, qui lui a permis de revoir ses amis et de revivre des moments fabuleux, nous a déclaré à ce sujet : «J’avais vraiment besoin de cela, surtout que je venais de passer par de pénibles épreuves ; je remercie mes fidèles amis, les joueurs de mon époque à travers tout le pays.»

Déçu par l’actuelle équipe locale, il fera, néanmoins, cette remarque: «Il n’y a plus d’ESG, et ça fait mal au cœur !» Mais l’on est sûr qu’il existe des «P’tit Wahiba» quelque part, il suffit juste de savoir les dénicher, et surtout de les prendre en charge.


Farida Hamadou



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