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JSK : Mekkaoui : «L'USMA, c'est du passé !»




JSK : Mekkaoui : «L'USMA, c'est du passé !»
«L'USMA, c'est du passé !»
Ne s'étant pas entraîné avec le groupe avant-hier à la reprise en raison d'une légère douleur à la cheville, le latéral gauche va mieux. Il s'est même entraîné hier avec le groupe qui a préparé le déplacement à Constantine. Selon le kiné du club, Guillou, Mekkaoui est rétabli et sera prêt pour le match.
Il a croisé les doigts pour ne pas rater le CSC
Mekkaoui que nous avons accosté au stade nous a confié qu'il a croisé les doigts pour pouvoir jouer ce match du CSC assez particulier, lui qui a joué la saison dernière chez les Sanafir. D'ailleurs, son retour à Constantine est très attendu, notamment par le public chez qui il est en haute estime, et qui n'a jamais apprécié son départ de Constantine.
«L'USMA, c'est du passé !»
Vous avez repris le chemin des entraînements mercredi. Comment était l'ambiance '
Ce n'est jamais agréable de reprendre le travail après une défaite. Mais nous n'avons pas le choix. Nous avons un groupe de joueurs expérimentés qui savent gérer ce genre de situation. Même si nous sommes toujours déçus par cette défaite, je dirai que l'USMA n'est que du passé pour nous. Il va falloir se focaliser sur le prochain match. Ce qui est fait est fait.
Pensez-vous que l'arbitre y est pour beaucoup dans ce résultat face à l'USMA '
Oui. D'ailleurs, je me suis accroché avec lui à plusieurs reprises. Je ne me suis pas contrôlé. Je n'ai pas cru mes yeux sur l'action de Bouaïcha, qui a été fauché dans la surface. Au lieu de siffler le point du penalty, il a accordé un coup franc au défenseur. L'arbitre a été vicieux. Je ne vous cache que je commence à en avoir assez de ces arbitres qui nous pénalisent gratuitement. C'est bizarre que de telles erreurs soient commises à ce niveau.
Vous avez eu une prise de bec avec certains supporters usmistes durant la rencontre. Peut-on connaître les raisons '
Il est vrai que je me suis emporté, mais rien de grave. Je voulais tellement gagner cette rencontre. Toutefois, je n'ai rien dit de grave aux supporters. J'ai fait toutes mes classes à l'USMA et ce n'est pas aujourd'hui que je vais être ingrat. J'ai toujours de bonnes relations avec le public.
Après l'USMA, vous allez affronter une autre ex-formation à vous qu'est le CSC. Comment appréhendez-vous ce match '
Connaissant l'adversaire, ce sera une rencontre très difficile. Mais en gros, nous n'avons pas vraiment le choix que de réaliser à bon résultat. On essayera cette fois d'être plus efficaces face au but. Je dirai que c'est notre problème ces temps-ci. On n'arrive pas à marquer. Lorsqu'on rate autant d'occasions, on fini par encaisser. Le football est ainsi fait. Il faut à tout prix garder espoir car on développe du beau jeu. Il ne manque que la dernière touche.
Pensez-vous que la pression sera énorme au stade Hamlaoui '
Oh que oui ! Mais ce qui est certain, c'est qu'on sera très bien accueillis là-bas. J'ai passé de bons moments à Constantine la saison dernière et cette fois-ci, je suis à la JSK. Je laisserai mes sentiments aux vestiaires. Je pense que les supporters du CSC comprendront mon sentiment. Je suis professionnel et je dois défendre les couleurs de ma nouvelle équipe.
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Leur manque d'efficacité freine le rendement de l'équipe
Les attaquants doivent se secouer
Si on parlait de manque de cohésion en début de saison, ce n'est certainement pas le cas après 8 journées de Ligue 1. Le point noir face à l'USMA est incontestablement le manque d'efficacité des attaquants kabyles devant les buts. Cela fait deux rencontres que la JSK n'a pas inscrit le moindre but. Le plus surprenant est que les tentatives devant les bois adverses ne manquent pas. Face au CRB, par exemple, Messaâdia, Remache et Bellakhdar ont eux pas moins de 7 occasions nettes de mettre le ballon au fond. Et c'est malheureusement le même scénario qui s'est reproduit contre les Usmitses, avec une série d'occasions ratées. Les Kabyles avaient largement les moyens d'inscrire un premier but à Bologhine et se mettre à l'abri. Il est clair, c'est ce manque d'efficacité qui freine le rendement du groupe. Les attaquants doivent se secouer s'ils veulent sauver l'équipe. Il va falloir à tout prix réapprendre à marquer, sinon la JSK risque de s'enfoncer davantage.
Toute l'équipe repose sur les attaquants
C'est la première fois depuis le début de saison que l'équipe ne marque pas durant deux matchs de suite. Il y a de quoi être inquiet, vu le niveau de certains joueurs qui a considérablement régressé. Après deux sorties ratées, le staff technique sait désormais ce qui lui reste à faire pour redonner confiance à Messaâdia, Bellakhdar, Hanifi et Hadiouche. En football, tout repose sur le compartiment offensif. Les attaquants ont certainement plus de responsabilité par rapport aux autres joueurs. Lorsque l'attaque marche, tout va. Nombreux sont ceux qui croient en cette équipe. La JSK a les moyens d'aller chercher un résultat positif de Hamlaoui pour se relancer. Désormais, l'heure est à la mobilisation.
Ne surtout pas replonger dans le doute
Comparativement à la saison dernière, la situation n'est pas aussi complexe, mais il va falloir reprendre les choses en main dans les plus brefs délais. Toujours dans le cadre de la préparation mentale, le staff essaye de mettre ses protégés en confiance afin qu'ils ne replongent pas dans le doute. Lors de leur discours adressé aux joueurs, Fabbro et Karouf leur ont expliqué que le seul souci est le manque d'efficacité devant. Jusque-là, l'équipe parvient à faire le jeu, ce qui est bon signe. Désormais, il ne faut absolument rien changer, améliorer plutôt les choses.
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