Algérie - Séminaires Médicaux

Journée mondiale du don d’organe, Vers la création d’un « Organisme Algérien de la Greffe d’Organes »



Vingt est un donneurs de reins ont été honorés hier par la fédération nationale des insuffisants rénaux lors d’une réception offerte à l’hôtel « Sheraton », en hommage à leur geste humanitaire.

Plus de la moitié de ces transplantés ont subi l’opération chirurgicale, sans contre partie financière, à l’Hôpital Fahd Ibn Abdelaziz de Djedda. Le reste du groupe a été opéré dans les centres hospitalo-universitaires d’Oran, d’Alger et de Sidi Bel Abbès notamment. Dans son intervention, le porte parole de la FNIR a tenu à rappeler les relations de fraternité qui lient cet hôpital avec son institution caritative, tout en rendant hommage aux équipes de chirurgiens qui ont transplanté bénévolement et avec succès des insuffisants rénaux algériens au moment où nos hôpitaux ne pouvaient pas répondre à toutes les demandes. Le professeur Maroun Abou Jawad, représentant du centre de transplantation des organes de Beyrouth, qui avait pris part à la rencontre nationale sur la transplantions des organes organisée vendredi et samedi au même hôtel, avait, dans une conférence qui avait précédé cette réception, donné un long aperçu sur l’historique des dons d’organes tout en expliquant le processus médical que doit suivre l’équipe devant transplanter le nephropathe. L’orateur déclarera que dans son pays, la question du don d’organe provenant d’une personne nouvellement décédée ou d’une autre dont le cerveau s’est complètement arrêté mais le cœur reste en activité (mort cérébrale), est totalement réglée vis à vis de la loi ou des trois religions connues au Liban. Ce qui n’est pas le cas pour l’Egypte dont le muphti national ne s’est pas encore prononcé sur la légalité du retrait d’un organe d’une personne nouvellement décédée ou admise à l’hôpital pour une mort cérébrale. Les représentants des centres de transplantation des organes de l’Arabie saoudite, de l’Egypte, de la Tunisie, ceux des centres Hospitalo-universitaire d’Alger, de Constantine, de Tlemcen et d’Oran et le directeur des Affaires Religieuses ont assisté à cette réception qui fut agrémenté par une soirée musicale animée par un groupe de chants andalous, suivi d’un s’hor offert aux donneurs et transplantés ainsi qu’à leurs familles. Il faut rappeler, enfin, que la rencontre nationale sur les dons d’organe, qui s’est tenue les 13 et 14 de ce mois, a été marquée par plusieurs communications ayant trait notamment à l’expérience algérienne en matière de greffe du rein et à la transplantation combinée du rein et du pancréas. Conférences suivies de grands débats ayant conduits à la discussion de la problématique du don d’organe provenant de cadavre ou d’un condamné à mort. La rencontre s’est terminée par l’adoption de plusieurs résolutions dont la plus importante et celle consistant à la demande de la création d’un « Organisme Algérien de la Greffe d’Organes », la date (14 octobre) de la tenue de cette rencontre nationale, élargie à quatre pays arabes, n’est pas fortuite, elle coïncide avec la journée mondiale du don d’organe que l’organisation mondiale de la santé (OMS) avait instituée en l’an 2004, rappelle- t-on.


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