Algérie - Revue de Presse


Une fermeture qui s?éternise Il existe à Alger nombre de magasins, d?établissements publics ou privés, de bâtisses fermés depuis bien longtemps. Usés, décrépis, ils sont en piteux état. La porte éternellement close, le rideau baissé, la façade extérieure souvent détériorée renseignent sur un arrêt d?activité qui dure lamentablement. Ces biens croupissent dans une indifférence générale. Personne ne s?en soucie. Des salles de spectacle qui agonisent, étrangement délaissées par leur propriétaire. Un supermarché, jadis florissant et prospère, subit les morsures du temps, victime de l?impéritie et de l?incompétence. Un immeuble délabré n?en finit plus d?étaler sa déliquescence. Ce ne sont là que quelques exemples, cités à titre illustratif, mais ils indiquent tout de même la persistance d?une situation pénalisante à bien des égards. Les pouvoirs publics ne donnent pas l?impression de s?en préoccuper. Evidemment, toutes ces fermetures qui s?installent copieusement dans la durée ont des raisons. Faillite, problèmes d?héritage, litige quelconque, mésententes. La liste est longue. De même que la situation de ces structures est regrettable, désolante. Aussitôt fermées, aussitôt abandonnées, livrées aux quatre verts. L?hygiène s?en ressent fortement. L?environnement s?altère. Les riverains sont incommodés, perturbés, gênés. D?autant que le sentiment de délaissement, l?incivisme aidant, accentue la vétusté de ces structures. N?a-t-on pas vu un café se transformer en niche à ordures, du fait de l?absence prolongée de son propriétaire ? Bonjour la saleté, la crasse et autres « gracieusetés » dont on voudra sûrement faire l?économie. Une question se pose : n?y a-t-il pas une loi qui fasse obligation au propriétaire de maintenir son bien en bon état de propreté en toute circonstance ? L?APC a certainement la réponse ou, mieux encore, le pouvoir d?agir pour faire appliquer le règlement. A l?évidence, c?est précisément là que le bât blesse.



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