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Il a évoqué son militantisme au sein du FLN des héros



C'est hier que le candidat à la présidentielle, Abdelaziz Belaïd, a clôturé sa campagne électorale dans un meeting populaire à la salle Harcha, après un long périple entamé la 17 novembre à Adrar, au sud du pays, avant de sillonner 7 villes à l'Ouest, 3 villes du centre, 4 villes aux portes du désert, et enfin 8 wilayas à l'Est.Le candidat du Front El Moustakbel, qui a, tout au long des discours qu'il a prononcés, tracé les grands axes de sa politique qui repose sur l'agriculture, l'industrie agroalimentaire et le tourisme, a maintenu, hier, dans la capitale la même thématique qui vise à faire table rase du passé pour s'orienter vers une République nouvelle, qui répond aux aspirations populaires. Par là même, il a insisté sur l'importance de cette élection présidentielle qui intervient dans une conjoncture particulière, et un rendez-vous «inévitable», car il y va du destin de tous les Algériens. A l'occasion, le candidat a fait un bilan de sa campagne dont il se dit satisfait.
Abdelaziz Belaïd a entamé son allocution, devant ses sympathisants venus de plusieurs wilayas, par brosser un tableau «sombre» qui décrit l'état de la situation sociale de «toutes» les classes sociales. A ce sujet, il dira que toutes les couches de la société souffrent, c'est comme si ce «mal» n'a pas de remède. Et de promettre : «Je suis médecin et je trouverai le remède.» Le problème, il l'impute à la gestion politique du pays qui n'a pas pris en charge la valeur du citoyen. Ceci pour lancer des appels en faveur d'une grande participation à l'élection présidentielle du 12 décembre. Et de continuer, brandissant le slogan de sa campagne : «Le peuple décide», qui est, selon lui, la réponse à «ceux qui veulent barrer la route à la volonté du peuple», car, dira-t-il, l'Algérie a besoin d'une légitimité incarnée par un président de la République, qui trace les repères de la nouvelle République.
Evoquant le mouvement qui secoue le pays depuis des mois, le candidat admet que les revendications des Algériens sont légitimes, et qu'il respecte toutes les tendances avec lesquelles il promet d'établir un dialogue afin de dissiper toutes les divergences, car, selon lui, la solution émane de l'intérieur et non de l'ingérence étrangère. Un signal en direction de ceux qui tentent de «s'immiscer dans les affaires internes de l'Algérie par le biais du Parlement européen». En cas de son élection à la présidence de la République, il promet d'ouvrir un dialogue avec «tous».
Il fera des promesses en direction des jeunes issus des universités par l'ouverture de l'investissement, et la participation active de cette population à l'économie nationale. Fidèle à ses interventions précédentes, le candidat du Front El Moustakbel table sur le marché africain par le biais de la création d'une zone de libre-échange à Tamanrasset, qui représente la plate-forme de l'exportation du produit algérien. Et c'est dans ce sens qu'il évoquera, encore une fois, le projet de la voie de chemin de fer qui relie le nord au sud du pays. Après avoir tracé son parcours de militant dans la «grande école» du FLN, où il a connu des «héros», Abdelaziz Belaïd a réservé une large part à l'institution militaire, dont il a salué le rôle dans la préservation de la sécurité du pays dans les moments difficiles et dans l'accompagnement des revendications populaires. Dans un autre contexte, il a promis de mettre en place une Constitution qui répond aux aspirations populaires. «C'est le peuple qui décide», a-t-il réitéré sous les acclamations de ses sympathisants.
S'attaquant à la bande qui a pillé le pays, il dira qu'«ils ont pillé non seulement les richesses des Algériens mais ils se sont attaqués aux valeurs nationales». A ce sujet, il a évoqué le trucage des élections qui a généré des «incompétents» aux postes de responsabilité.
Enfin, il a appelé à voter pour le candidat du Front El Moustakbel, un parti, a-t-il souligné, certes récent mais grand de par le profil de ses militants.
Abdelhalim Benyellès
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