Algérie - Revue de Presse


Les mauvaises odeurs de Djamaâ El Kebir On se plaint de plus en plus, ces dernières semaines, de l?état de déliquescence dans lequel se trouve la fameuse grande mosquée, plus connue par Djamaâ El Kebir, sise à la rue Larbi Ben M?hidi. Les fidèles ne cessent de déplorer les mauvaises odeurs se dégageant des lieux réservés aux ablutions et qui frappent les narines à l?entrée de la mosquée. Pour les connaisseurs des lieux, ces désagréments ont pour origine la modification opérée au sein d?une partie de la mosquée et qui finira aussi par dénaturer le site. En fait, la grande mosquée ou Djamaâ El Kebir, qui demeure du reste la plus ancienne dans la ville de Constantine, construite sous les Hammadites en 633 de l?hégire, 1236 de l?ère chrétienne, et restaurée par la suite sous les Turcs, garde jusqu?à nos jours, une valeur historique exceptionnelle par son statut de pôle important dans la vie religieuse des Constantinois, même si elle a été amputée d?une importante partie lors de la reconfiguration de la ville par les Français à partir de 1848. L?architecture de la mosquée se limitait à une grande salle de prière, une école coranique réservée les vendredis aux femmes et une cour extérieure à ciel ouvert. Cette dernière, dont le dessein était d?aérer les lieux notamment durant les périodes de grande affluence, a été récemment couverte par une baie vitrée, mal conçue et qui donnera à la mosquée un aspect lugubre. En conséquence, toutes les odeurs repoussantes et les chaleurs humaines se trouvent « emprisonnées » par manque de flux d?air « libérateur », surtout que la mosquée est devenue à longueur de journée un refuge pour des vieillards dés?uvrés. Ignorant toujours les raisons logiques de la construction de la baie incriminée, les vrais fidèles de la grande mosquée n?espèrent qu?une seule chose de la direction des affaires religieuses de la wilaya : supprimer pareille déformation et rendre à Djamaâ El Kebir sa juste valeur.



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