Algérie - Revue de Presse

Un gouffre financier L?hôtel Marhaba, situé à quelques encablures de l?aéroport Mohamed Boudiaf, exploité actuellement par le CSC, a fait l?objet d?un débat serré lors de la dernière session de l?Assemblée populaire de wilaya. Des élus ont réclamé haut et fort la suspension de l?aide financière qui lui a été allouée dans le cadre du projet du budget supplémentaire de la wilaya. Des sommes jugées inutiles pour un établissement devenu, pour eux, trop gourmand. « L?hôtel est appelé à se financer par ses propres moyens. L?argent débloqué devra servir à d?autres fins », dira un membre de l?APW. De son côté, le wali de Constantine ne manquera pas de rappeler que contrairement aux attentes, l?hôtel est devenu une source de tracasseries pour le CSC, notamment en matière de dettes envers l?administration des impôts. Le responsable de l?exécutif saisira tout de même l?opportunité pour défendre la nécessité de réhabiliter le Marhaba en invitant les parties concernées à revoir la gestion de l?établissement qui compte 80 chambres dont 40 sont complètement inexploitables. « Le sérieux préjudice porté à une structure de cette envergure dans une ville qui en manque cruellement est le résultat d?une négligence fatale », notera le wali. On apprend ainsi qu?une commission de l?APW devra examiner avec les gérants de cet hôtel, dans les prochaines semaines, toutes les défaillances afin de proposer les solutions adéquates aux autorités de la wilaya. Si les travaux de rénovation devront incomber au locataire, les grandes interventions seront prises en charge par la wilaya. « Nous n?avons nullement l?intention de laisser cet établissement à l?abandon, nous comptons plutôt le rentabiliser », conclut le wali de Constantine. Une mesure salvatrice pour le CSC qui prépare déjà son entrée en compétition parmi les équipes de la superdivision avec des dettes avoisinant trois milliards de centimes.


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