Algérie - Revue de Presse

Sous le soleil d?El Bahdja La troupe qui a accompagné le chanteur égyptien Hichem Abbas a été invitée mercredi dernier à une promenade à Alger par le ministère du Tourisme. En marge des soirées Layali El Bahdja qui s?étaleront jusqu?au 12 août prochain aux couleurs égyptiennes, le ministère a décidé d?organiser des sorties pour faire connaître notre patrimoine et nos sites touristiques. La troupe a visité le Musée national du Bardo, un édifice classé monument historique depuis septembre 1985. Il se compose de deux parties appartenant à deux périodes différentes : ottomane et coloniale (française). La délégation a rejoint ensuite le Bastion 23 en passant par la rue Didouche Mourad. L?histoire de ce bastion commence par la construction du Bordj Ez-Zoubia par ordre du berlerbey Ramdhan Pacha (1574-1577). Suivez le guide Ce quartier que l?on a appelé Qâa Essour (le fond du rempart) ou Sabaâ T?baren (les sept tavernes) était devenu progressivement le prolongement naturel de La Casbah vers la mer. Le site restauré par une équipe italienne, spécialisée dans la restauration des constructions historiques, assistée par de jeunes architectes algériens, est constitué de quatre palais et d?une dizaine de maisons de pêcheurs. Les hôtes ont été émerveillés par la vue sur la mer, le style architectural de l?époque. Le guide a répondu aux questions relatives au mode de vie des habitants de l?époque. Des photos souvenirs ont été prises pour immortaliser ces instants. La virée s?est poursuivie par la visite d?Azur Plage où on a remarqué une forte affluence des vacanciers. Les Egyptiens ont ensuite été conviés à faire une halte à la station balnéaire de Sidi Fredj. La presqu?île danse la farandole et célèbre la kermesse de l?été. Certains se livrent à d?interminables parties de cartes ou de dominos. D?autres s?attablent à la terrasse d?un des nombreux snacks où l?on a la possibilité de déguster des glaces en écoutant les derniers tubes occidentaux ou orientaux. Le chaâbi rythme toujours la vie. El Anka, Dahmane El Harrachi ou Guerouabi ont toujours la cote. Kamel Messaoudi soulage les âmes en détresse des hittistes, des pauvres et des solitaires. La troupe a pu ainsi avoir un aperçu des potentialités touristiques de l?Algérie. Après un repas fraternel à l?hôtel El Aurassi, la troupe s?est consacrée à la répétition de son spectacle. Alger devient une muse et la complice de tous ceux qui l?aiment...
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