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Hausse des prix : les commerçants de gros s'en défendent Chlef : les autres articles



Le marché de gros des fruits et légumes de Chlef, l'un des plus importants du pays, connaît une activité plutôt ordinaire en ce début du mois sacré, comme nous avons pu le constater hier.
Certains étals étaient désertés, d'autres, plus ou moins fréquentés par la clientèle. Dans l'ensemble, l'activité étaient loin de refléter une accélération des ventes, en cette période pourtant propice à la consommation. D'emblée, El Hadj Laid Belarbi, un des représentants des commerçants de gros, défend la corporation, indiquant que celle-ci «n'a rien à voir avec la flambée des produits agricoles qui caractérise actuellement les commerces de détail». Pour étayer ses propos, il nous fait visiter le marché de gros où les prix sont effectivement très en dessous de ceux appliqués par les détaillants. A titre d'exemple, la tomate de bonne qualité est cédée à 20 DA le kilo, la pomme de terre à 30 DA, l'oignon à 22 DA, la courgette à 60 DA et la salade à 50 DA.
Néanmoins, chez les vendeurs au détail, ces produits atteignent souvent des prix inaccessibles, comme c'est le cas notamment de la tomate, de la courgette, des carottes et de la salade, dont les prix ont doublé depuis le début du mois sacré. Un autre représentant des grossistes, Rabah Dridj en l'occurrence, abonde dans le même sens en relevant l'effet négatif direct de telles pratiques sur l'activité en amont. D'après lui, la spéculation qui affecte le commerce au détail a ralenti les ventes au niveau du marché de gros, en dépit de la disponibilité des fruits et légumes. Il insiste, par ailleurs, sur l'organisation du circuit de distribution pour une meilleure maîtrise de l'activité commerciale en question.
Sur un autre plan, les commerçants du marché de gros se plaignent de l'insécurité qui règne autour de l'infrastructure. D'après eux, une trentaine d'individus sèment la terreur sur la route menant à Chegga et obligent les clients, à l'aide d'armes blanches, à leur remettre argent et produits agricoles. Par conséquent, nos interlocuteurs demandent l'installation d'un poste de surveillance sur le site en question.
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