Algérie - Revue de Presse

Un cri de détresse Le jeune Maâmar Mouaci a fêté ses 18 printemps le 21 août dernier. Il est tétraplégique. « C?est en raison d?une erreur médicale, lors de sa naissance à l?hôpital Ben Boulaïd de Blida, que mon fils vit depuis sa naissance avec ce grand handicap », déclare son père. Ses parents ont décidé de quitter leur emploi pour se consacrer à la prise en charge de leur fils. Une fois par an, Maâmar se rend à l?hôpital d?Azur Plage, chez le docteur Ladj, pour récupérer sa paire de chaussures orthopédiques. Malgré toutes ses souffrances et le peu de moyens de ses parents, notre interlocuteur qui est apparu timide est arrivé à poursuivre ses études au lycée de Hadjout, jusqu?à ce qu?il obtienne son bac série sciences avec une moyenne de 13,57 sur 20.Son père vient de l?inscrire à l?université de Blida dans la filière pharmacie. « C?est le choix de mon fils », répond son père. Ce dernier se dit prêt à se sacrifier pour une durée de 5 ans jusqu?à l?obtention du diplôme de pharmacien. Maâmar assis sur sa chaise roulante est très heureux, car il sait désormais que son cri de détresse sera entendu grâce au journal. Pour lui, l?université est une inconnue. Il espère que les responsables lui attribueront une chambre qui sera pourvue des commodités qui lui faciliteront son séjour à la cité universitaire. Il s?attend à ce que la vie soit encore plus dure pour lui à l?université, car il ne peut pas rester tout seul. Il ne peut pas écrire. Il lit et apprend les leçons oralement. Maâmar nous prie de transmettre son appel et espère qu?un mécène, mais surtout le président Bouteflika, lui offrira un micro-ordinateur portable qui lui permettra d?emmagasiner les cours et de faire des recherches durant ses études universitaires d?une part et un téléphone portable pour être en contact avec ses parents qui ont tant souffert pour lui. Sa maman est une fille de chahid. Déjà Maâmar se voit pharmacien en Algérie et espère continuer ses recherches en France ou au Canada, car on y parle français. L?appel de Maâmar aura-t-il un écho ?
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