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GESTION DES RISQUES MAJEURS : Nécessité de la création d'un observatoire spécialisé




19 ans ont déjà passé, jour pour jour, des meurtrières inondations survenues le 10 novembre 2001 à Bab El Oued, vaste quartier populaire de la capitale, l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne recevait, mardi, l'expert en gestion des risques majeurs, le professeur Abdelkrim Chelghoum. En effet, revenant sur cette terrible catastrophe, celui-ci rappelle qu'elle a entrainé la mort de 800 personnes, engendré 15 000 sans-abri et provoqué pour quelque 30 000 milliards de dinars de dégâts matériels. De la stratégie de prévention des risques majeurs, il observe, que depuis la promulgation, le 25 décembre 2004, d'une loi destinée à l'organiser, celle-ci continue de buter sur une série de problèmes. Il reconnait, cependant, qu'il y a eu beaucoup d'efforts de faits en matière d'élaboration de procédures de prévention et de protection contre les risques majeurs, tels que les séismes, les inondations, les feux de forêt les catastrophes industrielles, les marées noires et les épidémies, où ce qui est actuellement observé à travers la prolifération de la pandémie du Covid 19, en Algérie et dans le monde. Il relève, cependant, que cette loi élaborée après le tremblement de terre de Boumerdès, été « figée », en ce sens où ce qui devait être un Observatoire national de gestion des risques majeurs, installé finalement en 2012, s'est trouvé remplacé par une simple direction relevant du ministère de l'Intérieur, « ce qui est, s'emporte-t-il, aberrant ».
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