Tizi-Ouzou

Soixante enseignants réclament le paiement de leurs rappels de salaire


Les enseignants de la Faculté des lettres et des langues (FLL) et de la Faculté de droit et des sciences juridiques (FDSJ) de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou dénoncent le retard observé dans le paiement de leurs rappels de salaire. Dans un courrier adressé au recteur de l'université, ces enseignants ont estimé qu'ils ont été exclus arbitrairement de l'opération de paiement des rappels. "Nous nous plaignons de la situation d'assainissement de nos rappels antérieurs et dénonçons l'attitude des services des finances de l'université qui nous a exclus arbitrairement dans l'opération de paiement des rappels de salaire", lit-on dans le courrier en question."Nous avons confirmé auprès des services finances que nos rappels de salaire ? d'avancement dans la carrière, d'échelons et de prime de rendement de l'année 2020 ? ne seront pas payés dans le cadre de l'opération de régularisation des rappels de salaire et ce, contrairement à nos collègues des autres sept facultés, dont la situation est déjà engagée et en voie d'être assainie", ont-ils dénoncé dans ce même document, tout en demandant au premier responsable de l'université d'intervenir en urgence pour assainir cette situation dans les meilleurs délais. "Si cette situation devait perdurer, nous nous verrions contraints de saisir les autorités compétentes afin de faire valoir nos droits", ont-ils averti. "En date du 15 février 2021, nous avons adressé un courrier au recteur de l'université, dans lequel nous lui avons demandé d'intervenir en urgence afin d'assainir notre situation dans les meilleurs délais et de mettre à notre disposition notre dû mais, malheureusement, aucune suite n'a été réservée, à ce jour, à notre correspondance", a expliqué l'un des enseignants concernés par ce retard, tout en précisant que cette situation touche environ 60 enseignants des deux départements, qui voient leurs rappels de salaire traîner.
Pour cet enseignant, le personnel enseignant exerçant à l'université ne cesse de se plaindre de la mauvaise gestion financière. "Celle-ci est causée surtout par le retard dans la mise à jour de la grille des grades et des échelons induit par les périodes semi-annuelles, jugées trop longues, consacrées au traitement des états matrices", a déploré notre interlocuteur.
K. Tighilt


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