Mila

Aïn El Turck: La commune s'attaque aux extensions illicites



Conformément aux directives des autorités locales visant à lutter contre l'occupation illégale du domaine public et à restaurer le droit des citoyens à la jouissance des trottoirs, une vaste opération de démantèlement des extensions illicites des commerces a été entreprise, avant-hier, dans la commune d'Aïn El Turck. L'objectif principal de cette opération était de libérer les trottoirs des obstacles et des encombrements qui entravent la circulation des piétons, assurant ainsi un environnement sûr et accessible pour tous. Cette action a abouti à la suppression immédiate des extensions non conformes ainsi qu'à la restitution de plusieurs trottoirs, auparavant accaparés par les commerçants. Cette action s'inscrit dans la continuité des précédentes démolitions effectuées dans diverses communes de la daïra. Ces agissements ont restreint l'espace réservé aux piétons, les privant ainsi de leur droit d'accès aux trottoirs. Les trottoirs et les places publiques qui étaient sous l'emprise des commerçants ont été dégagés. Les étalages de marchandises enlaidissent les rues et dérangent les piétons les obligeant ainsi à marcher sur la chaussée. Les murettes, que les commerçants ont érigées de part et d'autre de leurs magasins, bloquent le passage et perturbent la circulation piétonne. Les responsables de différentes APC de la wilaya d'Oran ont maintes fois mis en garde les gérants de cafétérias et autres crèmeries qui exploitent des placettes et des trottoirs sans la moindre autorisation des services de l'APC.

La loi interdit tout squat d'espaces publics, exposition de marchandises sur la voie publique et exercice d'activité contraire au registre de commerce. Des commerçants indélicats qui, parfois faute d'espaces dans leurs locaux, exposent des marchandises sur les trottoirs, gênant considérablement les piétons. Pourtant, les services de la direction du commerce, au même titre que ceux de la sécurité, interviennent régulièrement pour effectuer des saisies ou dresser des procès-verbaux à l'encontre des contrevenants, qui accaparent les trottoirs.

La loi est claire, quand il s'agit d'un trottoir exigu, le commerçant n'a aucun droit d'occuper l'espace. Mais quand le trottoir mitoyen au commerce est assez large, le propriétaire du café ou du commerce doit se rapprocher des services de la commune et déposer une demande pour l'exploitation d'une partie de l'espace. Au cas où la demande est acceptée, tout commerçant doit verser une redevance sur la base d'un contrat avec les services de la commune.

L'exploitation légale des espaces publics pourrait engendrer des droits et taxes à partir des panneaux publicitaires (un marché juteux qui échappe totalement à la commune), des terrasses de café et autres établissements similaires qui occupent la voie publique. Mais rares sont ceux qui le font. Cette situation est à l'origine d'un préjudice financier pour les collectivités.


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