illizi

L'Algérie s'ouvre à la Chine



Epine dorsale de l'économie nationale, le secteur pétro-gazier doit continuer à assumer ce statut tant que durera la dépendance aux hydrocarbures. La concurrence y est cependant rude à l'international. Le pays ambitionne cependant à jouer dans la cour des grands dans ce domaine, notamment. La conjoncture s'y prête. L'impact du conflit armé russo-ukrainien sur l'approvisionnement confirme ce constat. L'Algérie qui est auréolé de son rang de partenaire fiable attesté de ses partenaires européens, notamment doit absolument gravir un autre échelon et augmenter ses capacités de production. Il faut pour cela miser sur le forage et l'exploration. Des opérations qui font appel à l'investissement, au partenariat. Une option privilégiée par l'Algérie. L'établissement de relations de partenariat avec des entreprises mondiales dans le domaine des hydrocarbures constitue le principal axe de la politique énergétique nationale, a affirmé le ministre de l'Energie et des Mines. La nouvelle loi sur les hydrocarbures prévoyait plusieurs mesures visant à encourager l'investissement dans les activités d'exploration et de production en Algérie, a rappelé Mohamed Arkab. Il faut rappeler que la Compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, avait souligné le 23 septembre 2019 l'importance de promulguer en «urgence» une nouvelle loi sur les hydrocarbures afin de redynamiser ses activités en partenariat et augmenter la production. La production d'hydrocarbures en partenariat représente le quart de la production nationale après avoir connu une contribution d'environ 33% en 2007. Ce fléchissement de la production en partenariat intervient dans un contexte ne laissant pas entrevoir de perspectives concrètes de regain d'activités, avait prévenu l'entreprise pétrolière. C'est désormais chose faite. Le secteur a veillé à finaliser tous les textes d'application de la nouvelle loi sur les hydrocarbures qui prévoit plusieurs mesures visant à encourager l'investissement dans les activités d'exploration et de production en Algérie, en garantissant un cadre contractuel plus flexible et attractif, conformément à des systèmes fiscaux très incitatifs, favorables à une distribution plus équitable des bénéfices avec les partenaires étrangers et garantissant la récupération des fonds investis et des coûts, a assuré le ministre. Et c'est parti. Un contrat de partage de production dans le domaine des hydrocarbures d'une valeur de 490 millions de dollars a été signé le 28 mai entre le groupe Sonatrach et le chinois «Sinopec Overseas Oil & Gas Limited» (Soogl) relatif au périmètre contractuel de Zarzaitine, situé dans le bassin d'Illizi, en vertu de la loi 19-13 régissant les activités d'hydrocarbures. «Le renouvellement des réserves d'hydrocarbures exige d'intensifier davantage les efforts de recherche et d'exploration, à travers le recours au partenariat international y compris chinois, de nature à nous faire bénéficier de la technologie et des techniques modernes utilisées dans ce domaine, de par le partage des risques et des coûts», a déclaré à cette occasion Mohamed Arkab. Il faut souligner que le contrat paraphé avec l'entreprise chinoise est inclus dans le programme d'investissement pour le développement de l'activité de la Compagnie nationale des hydrocarbures en vue d'élargir les réserves d'hydrocarbures du pays, augmenter la production primaire de pétrole et de gaz par l'investissement et le partenariat international et assurer ainsi la sécurité énergétique du pays sur les moyen et long terme.
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