Bouira

Bouira: 62 cas de brucellose depuis le début de l'année



62 cas de brucellose humaine ont été enregistrés, depuis le début de l'année en cours à ce jour. C'est ce qu'a affirmé le docteur Boualem Hani, épidémiologiste et chef de service de la prévention à la direction de la santé (DSP) de la wilaya de Bouira, lors de son passage à la radio régionale de Bouira, pour animer une émission de santé. Ce cadre de la santé publique a précisé que les premiers cas ont été détectés dans la daïra de Sour El-Ghozlane, dans la région sud du chef-lieu de wilaya. Par la suite, d'autres cas se sont répandus dans la région de la daïra de M'chedallah, à l'est de Bouira, où des foyers ont été observés dans les communes d'Aghbalou, Ath-Mansour et Chorfa.La région ouest de la wilaya de Bouira n'a pas été épargnée également où des cas ont été dépistés dans la commune d'Aïn Bessem.
Tandis que l'inspection vétérinaire de la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Bouira a lancé une campagne de sensibilisation des éleveurs et agriculteurs, sur la grande importance à vacciner leurs bétails et autres troupeaux d'élevage, afin d'éviter toute menace à la transmission de la brucellose et autres maladies de l'animal à l'être humain. «Et s'il s'avère que les bêtes en question sont infectées, nous procédons au dépistage du cheptel. Seulement, nous déplorons le manque de contrôle des services de répression, qui sont censés contrôler la qualité du lait de vache notamment, vendu à même les trottoirs des villes», a indiqué avec regret un vétérinaire.
Pour sa part, le responsable de la santé publique a rassuré que les cas de brucellose humaine répertoriés ont été traités au niveau des structures hospitalières. Cependant, la brucellose humaine reste une maladie qui peut avoir de graves conséquences pour la santé publique. En somme, la prévention contre cette maladie animale infectieuse et qui se transmet à l'homme par le contact direct avec le cheptel bovin ou caprin, et la consommation du lait cru et ses dérivés, est si importante quant à vouloir éradiquer cette transmission dont le stade épidémique n'est pas épargné si les mesures de précautions sont négligées.
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