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Yassir, le Uber algérien, poursuit son internationalisation et débarque au Canada


Yassir, le Uber algérien, poursuit son internationalisation et débarque au Canada
(Agence Ecofin) - Sur le marché des VTC, Yassir est le leader incontesté au Maghreb. Avec plus de 2 millions d’utilisateurs et plus de 20 000 chauffeurs partenaires dans 24 villes, la start-up lancée il y a 4 ans, s’est donné pour objectif de couvrir les 5 continents.

Yassir, la plateforme algérienne de voitures de tourisme avec chauffeur (VTC), fait ses premiers pas sur le marché canadien. Récemment ouverte, sa filiale locale n’attend plus que les autorisations pour l’activation de son application déjà téléchargeable sur Google Play et App Store.

Dans un entretien avec Radio Canada International le mercredi 31 mars, Nassim Bentaya, le gestionnaire pour le Canada, a fait savoir que les services de covoiturage couvriront, dans un premier temps, la région du Grand Montréal. « Le marché montréalais n’est pas saturé. Il l’est beaucoup moins comparativement au Maghreb », a-t-il affirmé.

Lancé en 2017 par Mehdi Yettou et Noureddine Tayebi, tous deux diplômés de l’Ecole polytechnique d’Alger et qui étaient partis poursuivre leurs études en Amérique du Nord, Yassir a très vite pris des parts de marchés considérables. L’entreprise se targue aujourd’hui d’une présence marquée dans une vingtaine de villes en Algérie, en Tunisie, au Maroc et en France.

Au cours de l’année 2019, la start-up a inclus dans sa plateforme VTC « Yassir Food », un service de livraison à domicile. Mais les dirigeants de YA Technologies, propriétaire de Yassir, en veulent beaucoup plus. « Je peux assurer que Yassir aura bientôt une présence sur les cinq continents et compte prendre des parts de marché là où nos concurrents sont déjà bien installés », affirmait l’an dernier Noureddine Tayebi dans une interview accordée à Sputnik.

La rumeur du rachat de Yassir par Uber, via le géant émirati Careem, avait fait l’objet d’une forte médiatisation en mars 2020. L’information avait finalement été démentie par la start-up dans le cadre d’une communication de crise. « C’est seulement une utilisation informatique d’une personne tierce qui a simulé une identité et envoyé un message à des utilisateurs. Cette entité voulait nous nuire et a fait circuler cette rumeur. Nous n’avons aucune intention de vendre Yassir, nous sommes inscrits dans une stratégie de pérennité », assurait Noureddine Tayebi, dont l’entreprise est en concurrence en Algérie avec d’autres comme Tem Tem, Wesselni, Kheiro Taxi ou le français Heetch.





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