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Unies pour dire stop aux politiques migratoires inhumaines


Unies pour dire stop aux politiques migratoires inhumaines

La ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme et la communauté internationale célèbre la Journée Internationale des Migrants le 18 décembre, date de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations-unies de la Convention Internationale sur la Protection des Droits de tous les Travailleurs Migrants et les Membres de leur Famille. Le choix du18 décembre fixé en 1990 est entré en vigueur depuis le 1er juillet 2003, l'Algérie a ratifié la Convention internationale des Migrants le 21 avril 2005. "

À cette occasion Mr. HOUARI kaddour, secrétaire national charge des dossiers spécialisés de la LADDH, a éclairé l'opinion nationale et internationale qu’aucun pays occidental d’immigration n’a ratifié la Convention, en affirmant que les droits de l’homme pour les migrants n’ont pas de frontières, alors que la majorité des migrants vivent en Europe et en Amérique du Nord, il en va de même pour d’autres comme les pays du Golf.

Cette année la LADDH Proclamée un slogan « Unies pour dire stop aux politiques migratoires inhumaines » et de réaffirmer qu’il existe une distorsion alarmante entre les réalités empiriques des flux migratoires contemporains et la perception des migrations (et des migrants) par le grand public et les politiques. Or, loin des clichés qui sous-tendent les débats en cours, les dynamiques en question sont plurielles et mues par des ressorts fondamentalement différents. Les migrations"

Cet état de fait à conduit Mr. HOUARI kaddour secrétaire national charge des dossiers spécialisés de la LADDH une nouvelle occasion pour jeter la lumière sur une réalité complexe, dont les protagonistes ne sont autres que des personnes ayant été forcées de quitter leur pays à cause de la violence, la persécution, le changement climatique, la pauvreté et les désastres naturels, ou d’autres, ayant choisi le départ, tout simplement en quête d’une vie meilleure.
On se souviendra de 2015 comme d’une année marquée par les souffrances humaines et la tragédie des migrants. Ces douze derniers mois, plus de 5 000 femmes, hommes et enfants ont perdu la vie alors qu’ils cherchaient la sécurité et une vie meilleure. Des dizaines de milliers d’autres sont exploités et maltraités par des trafiquants, et des millions sont pris comme boucs émissaires et sont devenus la cible de mesures xénophobes et de discours alarmistes.

Le chiffre qui parle :

• 230 millions de migrants dans le monde d’âpres l'Organisation internationale du travail (OIT).
• Environs 890.000 personnes sont entrées illégalement en Europe depuis le début de l'année 2015 jusqu'à demi décembre 2015 .
• Selon le bilan de cette agence, intitulé « Annual Risk Analysis 2015″, les Algériens figurent dans le « Top 10″ des nationalités qui tentent d’entrer illégalement en Europe.
• L’agence Frontex dénombre plus d’1,2 million de passages illégaux des frontières extérieures de l’Union européenne entre janvier et novembre 2015, soit quatre fois plus que sur l’ensemble de l’année 2014.
• Chaque année une moyenne de 10.000 Algériens grillent leurs visas dans les pays d’Europe, selon l’agence européenne pour la sécurité et les frontières extérieures (FRONTEX).principale raison invoquée à la PAF : moyens de subsistance insuffisants ! Ceci indique que, les Algériens ont de plus en plus tendance à traverser la frontière légalement, mais une fois dans l’un des pays de l’UE, ils dépassent la durée légale de leur séjour, analyse Frontex, qui a estimé le nombre d’Algériens qui « grillent » le visa et repérés et reconduits .
• 280.000 tentatives d’entrée frauduleuse dans l’un des Etats membres de l’UE enregistrées en 2014, le nombre d’Algériens a été de l’ordre de 12.933.
• Sur les 12 933 « intrusions » à travers l’une des trois frontières, 2730 Algériens se sont vus refuser l’entrée dans l’un des territoires de l’espace Schengen en 2014, en augmentation de 32%, 7786 ont eu une décision d’expulsion, parmi lesquels 2811 par la force.

Au delà de ces chiffres pour reconnaitre la situation et la rendre publique fait d’ailleurs partie de la stratégie de la LADDH pour dénoncer les conditions dans lesquelles sont refoulés les migrants aux frontières de l’Union européenne. Les alertes de notre organisation de défense des droits de l’homme tente ainsi de rappeler aux décisionnaires européens et à la société civile internationales que les personnes concernées par ces mesures sont fondamentalement des êtres humains en mal de protection, avant d’être un problème sécuritaire. Les valeurs qui sont celles de nos démocratiques, le respect de la dignité humaine et des droits de l’homme, nous imposent de chercher une solution humaine et protectrice à leur situation.

L’immigration clandestine vers l’Europe, qu’elle soit celle de réfugiés politiques ou de migrants économiques, demeure, avant tout, un enjeu humanitaire, et doit être appréhendée en tant que telle.

LADDH a rappelé que, la majorité des projets européens proposés pour lutter contre l’immigration clandestine s’articule sur les solutions sécuritaires ce qui n’est pas opérationnel. L’organisation a argumenté que ses solutions néglige les motives et les situations qui causent ce fléau. » Il y des accords bilatéraux comme celles entre l’Italie, la Lybie, l’Egypte, le Maroc, l’Union Européenne, ainsi que l’Algérie, qui dépensés des millions pour des projets comme le renforcement de sécurités dans les frontières, le soutien logistique

Mr. HOUARI kaddour secrétaire national charge des dossiers spécialisés de la LADDH a appelé les Associations et ONG de défense des droits de l'Homme de l'Union européenne (UE) à rompre le silence face au mépris systématique du droit international par l’agence européenne pour la sécurité et les frontières extérieures (FRONTEX) et demande la fermeture de l'agence "FRONTEX " créée par l'union européen dans le sens de contrôler le flux des migrants ,les opérations conjointes de l'Agence Frontex et le contournement des obligations et responsabilités des Etats européens néanmoins les actions de l'agence "FRONTEX sont contraire aux normes universelles et aux conventions internationales

Dans ce contexte Mr. HOUARI kaddour secrétaire national charge des dossiers spécialisés doit s’interroger les politiciens français sur la légitimité des accords entre deux pays ‘’ Algérie et la France , si en as respecte pas les Accords signer .

- l’Accord Evian conclu entre le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et le gouvernement français es ce que il est toujours respecté ?

- Les accords préférentiels en matière d’immigration, qui datent du 27 décembre 1968 entre la France et Algérie, es ce que vraiment il est toujours respecte?

L’autre visage de l’immigration subsaharienne en Algérie

L’Algérie est devenu à la fois un pays d’émigration et d’immigration, au cours de la dernière décennie , bien que la plupart environs 60% des migrants subsahariens considèrent l’Algérie comme un pays de transit, un nombre croissant de migrants qui échouent à traverser vers l'Europe préfère rester en Algérie plutôt que de retourner vers leur pays d'origine plus instable par la guerre , le génocide, la violence et la sécheresse .

Il est à noter que l’Ex Ministre de l'intérieur Tayeb Belaïz en 28 mars 2015 affirme que Le nombre de migrants clandestins en Algérie, venus des pays d’Afrique, environs 25 000 personnes. Ils sont de dix nationalités différentes, tant dis que notre estimation environs entre 45 .000 a 50.000 migrants subsahariens, cette dimensions importantes, elle est devenue visible dans différentes villes du pays aussi bien du Sud que du Nord.

La LADDH souligne les conditions terribles dans lesquelles se trouvent les migrants subsahariens et qui continuent de s’aggraver. des centaines de personnes sont obligées de dormir sur les rues en plein air dans un environnement très hostile à leur encontre et dans des conditions inhumaines , il vivaient le calvaire de la famine et le froid , leurs enfants abandonnés dans les lieux publics , aux bus de transport public , ils demandaient la charité ,sans parler de la scolarisation des enfants livrés à eux même ,alors que le gouvernement Algériens incapable de prendre en charge ces Migrants dans le cadre humanitaire .

D’ailleurs, la LADDH alerté de manière répétée le pouvoir public sur la situation des migrants subsahariens dans notre pays par l’absence de prise en charge des migrants subsahariens pour un logement temporaire pour les migrants avec le niveau minimal d'une vie décente : (nourriture, vêtements, soins ) encadrée par des compétences spécialiser qui ont une connaissance des droits fondamentaux de l'homme ,et même la LADDH elle a remarque inexistant des enfants scolariser des migrants subsahariens .

La LADDH tient à souligner que certaines arrestations se sont déroulées alors que les personnes avaient accouché, cas de Mme Michelle Gono qui a été arrêté à l’hôpital d’Oran une journée seulement après qu’elle ait accouché et qui a séjourné avec son bébé d’un jour dans les cachots du siège de la sureté de Wilaya, ou allaient tenter de faire soigner leur enfant à l’hôpital, cas de Mme Aminattou Diolo qui devait faire soigner son gosse âgé de 5 mois et qui a été arrêté et embarqué avant même que son enfant ne reçoive des soins.
Ces actes tous contraires à la loi 08/11 du 25 juin 2008 relative aux conditions d’entrée, de séjour et de circulation des étrangers en Algérie sont contraires aux affirmations faites par le représentant permanent de l’Algérie auprès des nations unies à Genève lors de son rapport fait devant le comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants les 26 et 27 avril 2010.Ils indiquent le peu de considération faite à des êtres humains dont le seul tort est de vouloir fuir leur pays pour atteindre des cieux plus cléments.

Dans ce contexte Mr. HOUARI kaddour secrétaire national charge des dossiers spécialisés de la LADDH ne peut que dénoncer ce comportement indigne d’un pays comme l’Algérie qui a été le porte flambeau de la solidarité que ce soit au sein de l’espace Africain ou en d’autres espaces.

D’après le Premier ministre nigérien Brigi Rafini a affirmé en décembre 2014 devant le Parlement que l'Algérie va bientôt expulser quelque 3.000 femmes et enfant nigériens dont "76% d'enfants et 24% de femmes"

Comme la LADDH souligne que le Niger, l'un des pays les plus pauvres au monde, à la natalité la plus forte de la planète (7,6 enfants par femme), est confronté à des crises alimentaires récurrentes. L'émigration y est massive.

En cette Journée internationale des migrants, engageons-nous à proposer des solutions cohérentes, globales et axées sur les droits de l’homme, qui soient guidées par le droit et les normes internationaux et une volonté commune de ne laisser personne à la traîne.

Les Recommandations de la LADDH pour protéger les migrants :

A) Les Recommandations proposée au niveau international

1. La nécessaire que les Associations et ONG internationales de défense de droits de l’Homme, travaillez avec les syndicats ou d’autres organisations de la société civile afin de faire pression sur les gouvernements européens pour ratifier la convention la Convention Internationale sur la Protection des Droits de tous les Travailleurs Migrants et les Membres de leur Famille afin de lutter contre l'exploitation des Migrants par les sociétés multinationales .

2. La coopération de l’UE avec les pays d’origine et de transit devrait se faire en toute transparence, à travers des partenariats réellement équilibrés, protégeant les droits des personnes migrantes. Le but de cette coopération ne doit pas être d’empêcher les migrations vers l’Europe, en faisant des pays voisins et de transit les gardes-frontières de l’UE. De même, l’aide publique au développement ne doit pas être instrumentalisée à des fins de gestion des flux migratoires.

3. Les Associations et ONG internationales de défense de droits de l’Homme doit Défendre une politique des visas qui facilite l’exercice du droit à la mobilité et condamner les dérives actuelles dans les consulats européens a l’étranger.


4. Nous devons élargir les cadres régissant la migration régulière, y compris aux fins du regroupement familial, encourager la mobilité de la main d’œuvre à tous les niveaux de compétence, et multiplier les possibilités de réinstallation et d’éducation pour les enfants et les adultes. J’exhorte également tous les pays à signer et à ratifier la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. À ce jour, un quart seulement des États Membres de l’ONU l’ont fait.

5. Demandé l’arrêt de toutes les opérations de Frontex et la fermeture de cette agence, dont les missions et les actions ne sont pas compatibles avec le respect des droits fondamentaux, comme l’a démontré la société civile. Dans cette perspective, et sans attendre, réaliser un bilan complet et indépendant des activités de Frontex depuis sa création, contrôler de façon inconditionnelle les opérations coordonnées par Frontex actuellement, mettre en place un mécanisme de plainte en cas de violation individuelle des droits.

6. Plaider pour une autre coopération avec les pays tiers, d’égal à égal, en remettant en question les accords de réadmission et les partenariats pour la mobilité et en mettant fin à l’instrumentalisation de l’aide au développement.







B ) Les Recommandations proposée au niveau national

- prise en charge les migrants subsahariens et syriens sanitaire et alimentaire.

- Trouver un logement temporaire pour les migrants avec le niveau minimal d'une vie décente : nourriture, vêtements, soins, en cadrée par des compétences.

- inspection de travail doit contrôler l’exploitation des migrants à des somme modique .

- Protéger ces migrants contre le racisme et l’intimidation, l'exploitation sexuelle .....etc .

- Scolarisation des enfants de Migrants subsahariens et syriens dans les écoles, comme les enfants Algériennes

- Prise en charge par les autorités ou par les institutions sociales des migrants algériens, du retour forcé au pays .

- Promouvoir un partenariat pouvoirs publics - société civile en matière d’activités d’assistance au travail et à l’intégration des migrants.

- Le Gouvernement doit Installer des bureaux Régionaux dans chaque région en collaboration avec du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) et non seulement a Alger .

- le Gouvernement Algérien doit donner aux migrants en situation irrégulière une résidence temporaire jusqu'à légalisation de leur situation.

- Les victimes de la traite et de l’exploitation extrême de travail irrégulier devraient avoir la possibilité d’obtenir une protection sociale sur la base de leur collaboration avec les autorités judiciaires pour l’identification et la poursuite pénale des criminels et leurs réseaux



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