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residents; le bras de fer continue




Les médecins résidents, en grève illimitée depuis bientôt trois mois, ne décolèrent pas et font monter d’un cran le bras de fer qui les oppose au ministre de la Santé, Djamel Ould Abbes, notamment sur la suppression du service civil obligatoire pour tous les nouveaux médecins spécialistes. Ils annoncent ce lundi 6 juin un nouveau « sit-in national », mercredi prochain, à Oran. « Cette nouvelle manifestation, qui se tiendra au Centre hospitalo‑universitaire d'Oran, a été décidée lors du conseil national du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) tenu au cours du week‑end passé », indique Sid Ali Merouane, l'un des porte‑parole du collectif. « Le mouvement de débrayage ne sera pas suspendu. Il est toujours maintenu puisque rien n'a été fait concernant nos revendications », ajoute‑t‑il.
Concernant la question du dépôt d'une plainte collective suite à la répression policière qui a fait plusieurs blessés, il y a près d'une semaine à Alger, le Dr Merouane précise qu'elle est toujours en discussion. Notre interlocuteur affirme également que son collectif travaille, en étroite collaboration avec les associations de défense des droits des patients. Mercredi dernier, les médecins résidents avaient tenu un sit‑in au Centre hospitalo‑universitaire Mustapha Bacha, avant d’en sortir et d’occuper la place du 1er Mai pendant des heures, pour protester contre les propos du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, dans une conférence de presse à la fin d’une réunion de la Tripartite (gouvernement‑syndicat‑patronat). L'intervention des services de l'ordre pour les disperser avait fait des dizaines de blessés.

Lors de sa conférence de presse, M. Ouyahia avait estimé, comme M. Ould Abbès, que le gouvernement ne pouvait pas se payer le luxe de supprimer le service civil, au risque d’hypothéquer la santé des habitants du Sud et des Hauts‑plateaux, auxquels est destiné ce service.









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