laroussi

Régions Est Biskra Baisse du niveau des forages à Meziraâ (Biskra) Les agriculteurs réclament la réalisation d’un barrage

Régions Est Biskra    Baisse du niveau des forages à Meziraâ (Biskra) Les agriculteurs réclament la réalisation d’un barrage
Régions Est Biskra



Baisse du niveau des forages à Meziraâ (Biskra)

Les agriculteurs réclament la réalisation d’un barrage

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte



le 09.10.14 ' 10h00 Réagissez

Les serres de la région produisent 340 tonnes de tomate par an.

' © El Watan



Les serres de la région produisent 340 tonnes de tomate par an.

Imprimer Envoyer à un ami Flux RSS Partager



L’exploitation des eaux de l’oued Mestaoua, qui se perdent inutilement dans le désert, est l’unique solution pour sauver les exploitations agricoles.



Avec ses 2.000 ha de cultures céréalières et maraîchères de saison et ses 20.000 serres classiques, la commune de Meziraâ, située à 100 km à l’est de Biskra dans la daïra de Zeribet El Oued, est un pôle de production agricole d’envergure nationale, avec surtout ses 340 tonnes de tomate produites par an. Adossées au mont aurésien de Lahmar Khadou, ses terres fertiles ont d’excellents taux de rendement. On vient de tout le pays pour s’y approvisionner en produits frais. Confrontés depuis des années à des conditions de travail difficiles et à un cruel manque de main d’œuvre agricole, les agriculteurs de Meziraâ font face, ces derniers temps, à une nouvelle menace autrement plus préoccupante ; une dramatique baisse du niveau des eaux des quelques 700 forages actifs qu’ils exploitent.



«Le mode d’exploitation des ressources hydriques est de plus en plus compliqué car les nappes souterraines en exploitation actuellement baissent, atteignant souvent la profondeur fatidique des 250 mètres», précise un agriculteur. Pour remédier à cette situation pouvant hypothéquer leur avenir, les agriculteurs de Meziraâ en ont appelé, à travers une requête officielle, au ministre des Ressources hydriques afin qu’il intervienne, auprès des services compétents relevant de son département et des organismes d’études et de réalisation des ouvrages hydrauliques, pour relancer, activer et dynamiser un ancien projet de réalisation d’un barrage sur l’oued Mestaoua.



La seule et unique solution, d’après eux, pour prémunir leurs exploitations agricoles contre les affres d’une crise hydrique se profilant à l’horizon, alors que des centaines de millions de m3 d’eau traversent l’oued Mestaoua, au nez et à la barbe de toute cette population agricole, pour aller mourir dans un chott ou se perdre inutilement dans les immensités désertiques improductives. Soutenant que ce futur barrage permettra de poursuivre l’essor agricole et économique de la région et qu’il contribuera à l’amélioration du niveau des eaux souterraines, actuellement surexploitées, ce projet est hautement stratégique pour leur survie, disent-ils, et son abandon ou son annulation «sera le prélude à une catastrophe agricole, écologique et économique sans pareille pour toute la région», prédisent nos interlocuteurs. Ces derniers ont appris qu’un bureau d’études algéro-portugais allait incessamment entreprendre les études de faisabilité de ce barrage tant attendu. Une nouvelle qu’ils saluent en remerciant le ministre des Ressources hydrique qui aura entendu leur cri de détresse, semble-t-il.



Hafedh Moussaoui



Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)