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Plusieurs journaux suspendus en deux ans et poursuite de plusieurs journalistes


Le journal marocain « El Islah El Arabi » a abordé la question de la presse marocaine et la suspension de plusieurs journaux au cours des deux dernières années, pour des raisons relatives à la religion, alors qu'en réalité, il ne s'agit que de suspension répressive au détriment de la presse écrite, que le régime royale asphyxie en la privant de la publicitéLe journal marocain « El Islah El Arabi » a abordé la question de la presse marocaine et la suspension de plusieurs journaux au cours des deux dernières années, pour des raisons relatives à la religion, alors qu'en réalité, il ne s'agit que de suspension répressive au détriment de la presse écrite, que le régime royale asphyxie en la privant de la publicité. Dr Maati Mounjib, maitre conférencier à l'université Mohammed VI, auteur du livre « Islamistes contre laïcs » pense que les tentatives de domestication de la presse écrite et un autre épisode de répression après celui engendré aux partis politiques marocains, ayant eu du poids et popularité lors des législatives de 97, qui ont donné naissance au gouvernement actuel, servant un programme autre que celui de ces partis. Dans un lapse de temps très réduit, plusieurs journaux marocains ont disparu de la scène médiatiques, notamment, « Le journal hebdomadaire ». Le pouvoir marocain avait justifié cette suspension par l'endettement de ce journal. Dr Mounjib a également énuméré plusieurs titres ayant été suspendus, notamment, « Akhbar El Yaoum », « El Michaal » ainsi que L'hebdomadaire arabophone « Nichane » le mois d'octobre passé. En janvier de cette année, Le Journal hebdomadaire a subi le même sort que Nichane. Pionnier de la presse indépendante marocaine, le magazine annonçait dans son premier numéro (1997) l'arrivée historique des socialistes au gouvernement. Prison avec sursis, destruction du numéro et interdiction de publication ont mené l'ancien directeur de publication, Driss Ksikes, à donner sa démission. Le même interlocuteur a également abordé la question du journaliste Ali Lemrabet qui, vendredi 12 novembre, a été empêché d'embarquer à Casablanca dans un avion pour Lâayoune, étant connu pour ses critiques du pouvoir chérifien. Enfin, le régime marocain a terminé par la fermeture du bureau d'Al Jazzera, la chaine satellitaire la plus regardée au Royaume Chérifien, sous prétexte d'atteinte à l'unité territoriale du Royaume, allusion faite au traitement médiatique de la question du Sahara Occidental.



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