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Mystérieuses morts dans l’ombre du renseignement français



Mystérieuses morts dans l’ombre du renseignement français


Paris, juin 2025. Une série de décès inexpliqués secoue le monde opaque du renseignement français, laissant derrière elle un sillage de questions sans réponses et une odeur de conspiration qui glace le sang. En l’espace de quelques mois, des figures clés et des agents anonymes ont disparu dans des circonstances troublantes, toutes officiellement attribuées à des suicides. Mais dans les couloirs feutrés des services secrets et sur les réseaux sociaux, les murmures d’assassinats ciblés se font de plus en plus insistants. Que se passe-t-il vraiment dans l’ombre de la République ?

Une vague de morts suspectes

Le 11 ou 12 juin 2025, Éric Denécé, ancien officier du renseignement et directeur respecté du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), est retrouvé mort dans sa voiture, à Paris. Une arme à feu repose à ses côtés. Les autorités concluent rapidement à un suicide, mais ses proches crient au scandale. Denécé, connu pour ses analyses géopolitiques audacieuses et ses critiques acerbes de l’OTAN, des États-Unis et de la vente d’Alstom à General Electric, était en pleine forme, tant physique que mentale. « Éric n’aurait jamais fait ça. Il était un patriote, un combattant », confie Laurent Artur du Plessis, son ami de longue date, à Riposte Laïque. Les rumeurs d’un assassinat ciblé, peut-être lié à ses positions controversées, enflamment les discussions en ligne.

Mais Denécé n’est pas un cas isolé. Depuis janvier 2025, trois agents de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont également trouvé la mort dans des circonstances similaires, toujours qualifiées de suicides. En janvier, un agent est découvert sans vie à son domicile, un autre dans le parking souterrain du siège de la DGSI à Levallois-Perret, une balle dans la tête. Puis, le 3 juin, un troisième agent est retrouvé mort dans sa voiture de service, une lettre d’adieu à ses côtés. Les rapports officiels parlent de « pressions psychologiques » liées à leurs missions sensibles, mais la répétition de ces drames en si peu de temps soulève des doutes. Trois suicides en cinq mois, dans un service aussi stratégique ? La coïncidence semble trop belle.

Et ce n’est pas tout. Le 11 mai 2025, le Général Dominique Delawarde, figure du renseignement militaire et voix influente dans les cercles patriotiques, s’éteint à 76 ans. Officiellement, un AVC foudroyant. Pourtant, ceux qui le connaissaient décrivent un homme en pleine santé, récemment aperçu lors d’une conférence, alerte et engagé. Sur des plateformes comme Profession Gendarme, des commentateurs spéculent sur une possible élimination, pointant ses prises de position critiques sur l’Ukraine et la Palestine. Aucun élément concret ne vient étayer ces soupçons, mais le timing, à un mois de la mort de Denécé, alimente les théories.

Un climat de peur et de silence

Ces décès s’inscrivent dans un contexte tendu. Les services de renseignement français, déjà sous pression face aux menaces terroristes et aux tensions géopolitiques, semblent traverser une crise interne. Des sources anonymes, relayées par Le Parisien, évoquent un climat de stress extrême au sein de la DGSI, où les agents, confrontés à des missions de contre-espionnage et de surveillance, craqueraient sous le poids de la charge mentale. Mais cette explication ne convainc pas tout le monde. Sur X, des utilisateurs anonymes parlent d’une « purge silencieuse », visant à neutraliser des voix dissidentes ou des agents en possession d’informations sensibles. « Trop de morts, trop vite », écrit un compte influent, suivi par des milliers de personnes. « Qui sera le prochain ? »

Le passé n’est pas sans précédent. En 2019, Daniel Forestier, ancien agent de la DGSE, est assassiné en Haute-Savoie, dans une affaire qui sent le règlement de comptes. En 1983, Bernard Nut, autre figure du renseignement, disparaît dans des circonstances jamais élucidées. Ces affaires, bien que plus anciennes, ressurgissent dans les discussions pour souligner un possible schéma : ceux qui dérangent finissent par disparaître.

Des questions sans réponses

Les enquêtes en cours, confiées à la gendarmerie pour Denécé et à l’Inspection générale de la sécurité intérieure (IGSI) pour les agents DGSI, restent opaques. Aucun nom d’agent actif n’a été divulgué, une pratique courante pour protéger les identités dans ce milieu. Mais ce silence, loin de rassurer, attise les spéculations. Pourquoi autant de suicides en si peu de temps ? Pourquoi des figures comme Denécé et Delawarde, connues pour leurs critiques du pouvoir en place et des influences étrangères, disparaissent-elles subitement ? Et surtout, pourquoi les autorités semblent-elles si promptes à classer ces affaires comme des suicides, sans exploration approfondie d’autres pistes ?

Certains pointent du doigt des puissances étrangères – États-Unis, Russie, ou même des lobbies internes – tandis que d’autres évoquent des luttes de pouvoir au sein même des services français. Les accusations fusent, mais les preuves manquent. Une chose est sûre : le doute s’installe, et avec lui, une peur insidieuse. Si des agents aguerris et des analystes chevronnés peuvent disparaître ainsi, qui est à l’abri ?

Une ombre sur la République

Alors que les Français s’apprêtent à célébrer l’été, une ombre inquiétante plane sur le monde du renseignement. Les morts s’accumulent, les réponses se font rares, et la confiance s’effrite. Éric Denécé, Dominique Delawarde, et ces agents anonymes de la DGSI : simples coïncidences ou pièces d’un puzzle macabre ? Dans un pays où le secret-défense verrouille l’accès à la vérité, une question hante les esprits : et si ces morts n’étaient que le début ?

Pour l’instant, les familles pleurent, les enquêtes patknow, et le silence règne. Mais dans l’obscurité des services secrets, quelque chose semble se tramer. Quelque chose qui donne froid dans le dos.


Sources :

  • Europe Reloaded, « Former French Intelligence Officer Eric Denécé Has Died; Those Close to Him Do Not Believe It Was Suicide »

  • Breizh-Info, « Décès du Général Dominique Delawarde à l’âge de 76 ans »

  • Le JDD, « DGSI : un nouvel agent du renseignement retrouvé mort sur son lieu de travail »

  • Profession Gendarme, « Trois agents de la DGSI morts en 5 mois : simple coïncidence ou éliminations silencieuses ? »

  • Le Parisien, « Levallois-Perret : un agent de la DGSI retrouvé mort dans le parking du service de renseignements »

 





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