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LE DEVELOPPEMENT CONTRARIE


AT- ZMENZER
Le développement contrarié
•Les 2.3 milliards alloués à l’APC dans le cadre des PCD demeurent en-deçà des besoins de la commune
•Un problème qui date des événements de Kabylie et qui reste toujours d’actualité
•Il s’agit des 70 logements sociaux (OPGI) squattés.
La commune de Béni-Zmenzer, à 11Km du chef-lieu de Tizi-Ouzou, souffre le martyre en raison de l’absence remarquable de plusieurs infrastructures de base. Les 2.3 milliards alloués à cette commune dans le cadre des PCD demeurent en-deçà des besoins de cette division territoriale qui n’arrive point à décoller. Outre le siège de l’APC qui menace ruine, les villageois subissent un quotidien plein d’aléas. Etant une commune déficitaire, Béni-Zmenzer se contente de l’Etat pour assurer le fonctionnement et la gestion des activités d’intérêt général. Cette cagnotte a été absorbée essentiellement dans les travaux de rénovation des établissements scolaires, le revêtement des pistes ainsi que des projets d’assainissement qui touchent pratiquement, selon le maire, 80% du territoire de la commune. Cependant, si les 13 villages, soit 14 373 âmes que compte la commune ont bénéficié d’une amélioration au niveau des projets réaliser dans le chapitre PCD, il n’ne demeure pas moins que les autres secteurs d’activité semblent être <>. La jeunesse est livrée à son propre sort, étant donné que leur localité est dépourvue des infrastructures devant les sensibiliser et les accueillir. L e stade municipale est sujet à un litige entre l4APC et le propriétaire du terrain.
« Le propriétaire de la moitié du terrain est prêt à céder cette parcelle au prix des Domaines mais il reste seulement le financement », explique à ce sujet, M. Chafàa, président de l’APC. Il faut noter que l’équipe communale de football a dû mettre clef sous le paillasson en raison de l’absence d’un stade municipale alors que durant les années 1990, elle occupait une partie importante des jeunes de cette région.
Dans le volet formation professionnelle, c’est pratiquement le vide béant. A l’exception d’une salle de couture et d’informatique ouverte dans l’enceinte du siège de l’APC, les autres recalés du système scolaire, désirant une formation ou bien une qualification, sont contraints de se déplacer à Tizi-Ouzou.
Cette contrée enregistre un fort tau de chômage. Car elle n’a ni agriculture ni industrie susceptibles de générer des postes de travail. Les quelques 84PME montrées par des particuliers n’arrivent point à résorber ce phénomène qui a pris de l’ampleur. La question logement est l’une des questions problématique que rencontrent les membres de l’APC. Un problème qui date des événements de Kabylie et qui reste toujours d’actualité. Il s’agit des 70 logements sociaux (OPGI) squattés depuis 2001. «Il y a une décision de justice pour l’évacuation des logements mais à ce jour, elle n’a pas été appliquée », ajoute le maire .Etant une région dotée d’un terrain accidenté, Béni Zmenzer fait face à une situation de plus en plus délicate dans la réalisation des projets de logements. L’APC n’octroie plus d’aides à l’habitat rural. 270aides à l’auto-construction ont été attribuées depuis 2005, tandis que 500 postulants sont toujours en instance. « Nous avons demandé une éventuelle rallonge pour satisfaire le maximum de demandeurs », précise M. Belahcene, SG de la mairie. D’autre part, le projet de gaz de ville a atteint 60% de taux d’avancement dans certain village. Notons que l’alimentation en gaz naturel ne touchera pas tout le territoire de la commune. Dans le même ordre d’idées, le 1er vice-président de l’APC, M. Mohamed Denoun a relevé le problème de pénurie d’eau potable qui se pose dans l’ensemble des villages. « L’eau ne vient que deux jours par semaine, malgré la mise en marche d’un réservoir de 500 m3 », a-t-il souligné avant de rappeler qu’une étude technique a été disposée auprès des services concernés. Elle n’a, jusqu’à présent, pas été prise en considération.




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