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Le créateur du terrorisme dans le monde était un moine. La France avait pris le relais !


Pour la République Française, nous avons déjà discutés avec des députés français bien sûr, les nôtres demeurent dans leur léthargie. Ne suffit pas de reconnaitre le massacre du 17 octobre 1961 à Paris, ou celui du 8 mai 1945. La France colonialiste, joue avec la conscience et la patience des Algériens. On reconnaissant ces deux massacres, cela veut dire, que ce n’était que des bavures provoquées par des policiers ou des militaires, (excès de zèle ou abus d’autorité). La République Française, doit reconnaitre tous ses crimes de guerre et contre l’humanité, perpétrés en Algérie durant 132 années consécutive et présenter le PARDON au peuple Algérien. Cela permettra tourner définitivement la page du colonialisme et permettra peut être de commencer une page nouvelle entre les deux pays.



La naissance du terrorisme dans le monde remonte à des siècles, dans l’antique perse (Iran), dans les hautes montagnes de Zagros, dont le point culminant est le Zard Kuh (4548m) à l’ouest d’Ispahan. Dans ces hautes montagnes de Zagros, vivait en moine ermite dénommé Alamout, un sanguinaire terroriste, qui mit à profit tous les atouts positifs (caches, relais…) de la montagne pour mener à merveille l’entreprise du crime et de l’assassinat.

Créateur du terrorisme et inventeur de l’extrémisme, Alamout, comme son nom l’indique en Arabe, ‘’Al mout’’, veut dire la mort, sa seule doctrine est le crime et sa seule idéologie est l’assassinat, son credo le sang. Alamout est le géniteur pour la première fois au monde de la secte des assassins. Devenue la nébuleuse intégriste, qui sévit un peu partout et fait trembler le monde, réactualisée à nos jours avec comme seule adage et seule devise, ni répit, ni trêve, ni compromis.

Des garçons, enlevés dés leur jeune âge, séquestrés, drogués et enchainés dans son monastère en haute montagne, sur ordre de Alamout, le groupuscule de jeunes hommes allaient semer la terreur et la mort parmi la population des hautes montagnes de Zagros et d’ailleurs, comme tous les grands assassins, le moine ermite Alamout avait la patience de l’araignée, la lâcheté de l’hyène, la traitrise du scorpion comme arguments majeurs.

Derrière lui, Alamout, laissa le gène du malheur jusqu’à nos jours perpétré par des émules infra humains messager ou bêtes humaines sans, foi ni loi.

Beaucoup de siècles séparent ces hommes de part leur vocation de prophète, de messager et de messie chacun d’eux a été prédestiné d’un itinéraire spirituel pour jouer un rôle relationnel dans un monde imprévisible, d’autres au contraire ont eu une trajectoire morbide. Les approches avec la montagne ont été bénéfiques à l’humanité d’où résultent les livres saints (Torah, Bible et Coran) l’aboutissement recherché en un Dieu unique est identique, la finalité trouvée est similaire à savoir la différence entre le bien et le mal. Tout ceci à destination de l’homme pour le sortir de l’obscurité et lui montrer le chemin de la lumière, malgré les interdits et les défenses, l’homme par vanité et par orgueil est le plus féroce des animaux, car la bête tue par nécessité, l’homme par perversité .



Lance coloniale a pris le relais



L’histoire de la violence et du terrorisme en Algérie, a commencée avec le débarquement à Sidi Fredj (baie d’Alger) de la troupe Française, le 5 juillet 1832. Un débarquement d’occupation d’une terre qui appartient à ses habitants. Au début de cette colonisation, c’était les hauts gradés : Bugeaud, Saint Arnaud, Trézel, Cavaignac, Youcef entre outres officiers, qui avaient ouvert la chasse aux Algériens, devenus indigènes. 4000 hommes armés, sous le commandement de Pélissier et Saint Arnaud (Alors colonel et lieutenant-colonel) et Sidi- el-Aridi (un collabo, Khalifa de la France pour les tribus soumises de la vallée du Chélif, à la tête d'un goum de plus de 200 cavaliers), traquent les Algériens. Les directives de Bugeaud sont formelles: « Si ces gredins se retirent dans leurs cavernes, fumez-les à outrance comme des renards. » Ce qui se produit. Une partie de la tribu révoltée des Ouled Riah se réfugie dans une grotte du Dahra, profonde d’environ cent quatre-vingt mètres. Les Ouled Riah utilisent de longue date cet abri séculaire leur servait à échapper aux mehallas des deys turcs. Pris au piège, ils envisagent un moment de demander ‘’l’amane’’, la confiance, mais les pourparlers ayant échoué, Pélissier, afin de précipiter le dénouement, fait allumer un brasier à l’entrée de la caverne. Un courant d’air active le foyer et entraîne à l’intérieur un flux brûlant de fumée. Le lendemain, près de 500 morts, de tous âges et tous sexes, hommes, femmes et enfants asphyxiés, seront dénombrés (760 selon un officier espagnol attaché à l'état-major de Pélissier).

Révélée, cette affaire secoue le gouvernement de Paris, Bugeaud couvre son subordonné. Le ministre de la Guerre ne le désavoue pas. Deux mois après, intervient une tragédie identique dans le nord du massif. Les Sbeâ ont cherché refuge dans une autre grotte. Faute de possibilités de conciliation, Saint-Arnaud fait murer les entrées et n’en dissimulera pas les résultats : « Le 12, je fais hermétiquement boucher les issues, et je fais un vaste cimetière. La terre couvrira à jamais les cadavres de ces fanatiques. Personne n’est descendu dans les cavernes, personne... que moi ne sait qu’il y a là-dessous cinq cents brigands qui n’égorgeront plus les Français. » Un rapport confidentiel a tout révélé au maréchal, simplement, sans poésie terrible ni images. Il ajoute: « Ma conscience ne me reproche rien. J’ai fait mon devoir de chef, et demain je recommencerai, mais j’ai pris l’Afrique en dégoût. »

Le dossier des emmurés de Saint-Arnaud restera confidentiel. Paris n’en apprendra rien sur-le-champ. Par contre, les tribus voisines n’ignoreront pas le sort de leurs coreligionnaires. Ceci a duré 132 années.

L’Algérie était tout à fait dominée par le colonialisme Français. Alors que pour la conquête totale de l'Algérie, Bugeaud mena à partir de 1841 une guerre de ravageur fondée sur la razzia et la dévastation systématique des régions insoumises. Des massacres et destructions totales des Dechra (douar)
A Orléanville, aujourd’hui Chlef, le 11 juin 1845, Bugeaud conseille ceci à ses subordonnés pour réduire la résistance des populations de la région du Chélif:
« Si ces gredins se retirent dans leurs cavernes, imitez Cavaignac aux Sbeâ! Enfumez les à outrance comme des renards. » La répression est rapide et rigoureuse: le colonel Pélissier n'hésite pas à asphyxier plus de 1 000 personnes, hommes, femmes et enfants, des Ouled Riah, qui s'étaient réfugiées dans la grotte de Ghar-el-Frechih 75 dans le Dahra (triangle Ténès, Cherchell, Miliana).
Un soldat français écrit: « Les grottes sont immenses; on a compté 760 cadavres; une soixantaine d'individus seulement sont sortis, aux trois quart morts; quarante n'ont pu survivre; dix sont à l'ambulance, dangereusement malades; les dix derniers, qui peuvent se traîner encore, ont été mis en liberté pour retourner dans leurs tribus; ils n'ont plus qu'à pleurer sur des ruines. » Après son forfait, Pélissier répond à quelques bonnes consciences inquiètes: « La peau d'un seul de mes tambours avait plus de prix que la vie de tous ces misérables. »

Le prince de la Moskova, fils du Maréchal Ney, fait une interpellation à la Chambre des Pairs. Cela n'empêche pas Pélissier d'obtenir son bâton de maréchal et d'être nommé gouverneur général de l'Algérie de 1860 à 1864.

Le 12 août 1845, Saint-Arnaud à son tour, près de Ténès, transforme d'autres grottes « en un vaste cimetière », « cinq cents indigènes » y furent enterrés écrit-il dans son rapport.

Quelque temps après, des centaines d’Algériens, hommes et femmes, la plupart faisait partie de la résistance de l’Emir Abdelkader, fût déporté à la Nouvelle Calédonie. Un aller sans retour, déracinés de leur pays, de leurs familles et de leurs épouses et enfants. Un terrorisme contre l’humanité. Une déportation plus terrible que la déportation des juifs durant la seconde guerre mondiale. Le chef de l’armée de l’Emir Abdelkader, Fendi Abdellah ould Sidi Slimane Bousmaha, blessé l’or de la bataille d’Al Macta avec son adjoint Amar le Kabyle, transférés en France et emprisonnés au bagne de Toulon, Fendi Abdellah fut exécuté en 1872, selon l’acte de l’état civil, son adjoint Amar le Kabyle, se donna la mort dans le même bagne en apprenant l’exécution de son chef. Les documents de l’état civil de la commune de Benfréha ex Legrand (Oran) rédigés par l’autorité Française, attestent et témoignent cet événement dramatique..


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