REVENDICATIONS DE L’INTERSYNDICALE DE LA SANTÉ
«Le ministre prendra le temps nécessaire»
L’actuel ministre de la Santé a utilisé le
terme ‘‘catastrophe’’ lorsqu’il a évo-
qué le problème des médicaments et des
vaccins», a déclaré le docteur Merabet,
président du Syndicat national des prati-
ciens de santé publique (SNPSP), avant-
hier, lors d’une conférence de presse
tenue à Alger par l’Intersyndicale de la
santé.
Les représentants des syndicats de la
santé ont salué à l’unanimité l’attitude du
nouveau ministre, qualifiée de «positive»
jusque-là. Les décisions du ministre de
la Santé s’inscrivent dans la ligne globale
du gouvernement. C’est pourquoi Khaled
Keddad, porte-parole de l’Intersyndicale
et président du Snapsy, considère qu’«on
ne peut pas réhabiliter le service public
sans passer par la réhabilitation du fonc-
tionnaire». Le ministre de la Santé a
ouvert ses portes aux syndicats de la santé,
à l’exception du Syndicat national des
psychologues. Bien qu’il n’ait pas été reçu
par le nouveau ministre, le président du
Snapsy, à l’instar des autres syndicats de
la santé, soutient la démarche de M. Ziari
qui «favorise le dialogue», contrairement
à son prédécesseur. Désormais les syndi-
calistes peuvent accéder au ministère de
la Santé. De plus, les ponctions sur salaire
décidées le 29 février dernier par le secré-
taire général du ministère ont été annulées
par ce même responsable.
«M. Ziari peut compter sur nous. Nous
apportons des propositions et des solu-
tions», a souligné M. Mecherri, président
du Syndicat national des professeurs
d’enseignement paramédical (SNPEPM).
Y a-t-il un délai pour que le ministre
réponde aux doléances des syndicats ?
Pas de délai précis. «Le ministre prendra
le temps nécessaire, mais raisonnable»,
assurent les porte-parole des syndicats de
la santé. Mais le docteur Merabet estime
que «l’échéancier ne peut pas dépasser
6 mois».
Pour sa part, le docteur Yousfi, président
du Syndicat national des praticiens spé-
cialistes de santé publique (SNPSSP) note
que «l’échéance peut être de 2 mois quand
il y a la volonté politique. Comme elle
peut aller jusqu’à une année en l’absence
de cette volonté». Djedjiga Rahmani
Posté Le : 19/10/2012
Posté par : snpepm
Ecrit par : snpepm