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Hammam Righa , "les bains de Salomon" et son charme (entre Alger et Tenied -el Haad).




Hammam Righa, centre dépendant de la commune mixte des Braz, à 520 m. d'alt. ; source ferrugineuse près de l'église.
À 1 k. O. du village se trouvent les Bains d'Hammam Righa (Grand-Hôtel des Thermes, 25 ch., rest., tél. 0-0l), situés sur l'emplacement des Aquae Calidae des Romains, cité dont il ne reste plus que des vestiges sans intérêt.
Adossée au N. à de vastes forêts de pins, cette station thermale est installée sur une terrasse inclinée au S.-E. et jouit d'une étendue vue et pittoresque.
Les eaux d'Hammam Righa, dont la température varie, suivant les sources de 39° à 67°, sont des eaux salines sulfatées calciques, de composition analogue à celles du bassin de Contrexéville. Une source froide, gazeuse et ferrugineuse, donne une eau de table. La station se recommande principalement pour les arthrites, les affections rhumatismales et goutteuses, les troubles nerveux, les blessures et les traumatismes. Elle convient aux hiverneurs (mais non aux phtisiques et tuberculeux), aux convalescents et à tous les malades qui ont besoin de suivre ou de continuer un traitement thermal dans une saison où les établissements de France sont fermées.C'est une station sanitaire hivernale, où la température ne s'abaisse guère au-dessous de 13° durant les mois d'hiver.
Les autochtones appellent souvent Hammam Righa du nom de Hammam Slimane, "les bains de Salomon " ; ils croient que le roi Salomon a, dans la montagne, des chameaux tout chargés de charbon destiné à entretenir le feu souterrain auquel ils attribuent la haute température de l'eau, et ils l'invoquent en brûlant du benjoin. Plusieurs milliers de musulmans y viennent tous les ans, arrivant souvevent en caravane, avec chameaux, mulets, ânes. Tout à fait à l'écart de l'établissement, ils se livrent à diverses pratiques curieuses : sacrifices d'animaux de toutes sortes, ablutions, processions avec chants, etc. (on a la chance de les voir surtout le lundi).

À 150 m. à l'E., ferme Mont-Rose, dépendance de l'établissement où sont les écuries, la vacherie, le poulailler, etc. A 220 m. à l'ouest, l' hôpital militaire (3 piscines).
ENVIRONS. - A l'O. s'étend la forêt de-Chaïba, de 800 hect., propriété de l'établissement. Cette forêt, plantée en pins, est traversée par deux routes très pittoresques. Le petit tour a 4 km. ; le grand tour, 8 km. environ.
Une excursion très recommandée est celle de la giboyeuse forêt de Tagrara (à mulet, 5 à 6 h. aller et ret.), qu'on gagnera, en suivan le ravin de l'oued Sidi Moussa, par un sentier ombragé ; beaux chênes- lièges. Si l'on n'est pas pressé, on poussera, au-delà de la maison forestière, jusqu'au ravin de l'oued Sidi Bou Yahia, sur le revers N. de la montagne. - On peut aussi monter : au Samsam (853 m.) ; au Nador des Soumala (764 m. ; beaux points de vue) ; aux Zaccar Chergui Gharbi (par Margueritte ou par Miliana ).





STATION THERMO-MINÉRALE D’HAMMÀM-RIGHA (ALGÉRIE) L‘Etablissement est ouvert toute l‘année. Connue dès la plus haute antiquité, fréquentée par les Romains qui avaient fait une de leurs plus brillantes stations, n’ayant pas cessé jusqu’à ce jour d’attirer beaucoup de foule,'la station thermo-mi¬nérale d’Hammam-R’ifha, grâce à de nombreux et récents travaux, répond aux besoins variés des malades qui demandent à ses différentes sources la guérison de leurs maux. Séparé par une gorge profonde des collines voisines que surmonte le pic.du Zaccar, l’établissement, entouré de plantations, présente tout l’agrément et le confort désirables. Une magnifique terrasse domine toute la vallée de l’OUED EL HAMMAM. On y respire un air pur, l’élévation garantit des émanations paludéennes, et la brise de mer tempère les chalenrs de l’été - A une petite distance de rétablissement se trouve une forêt de pins de 800 hectares. Les charman¬tes promenades qu’on y peut faire à pied comme à cheval, l’air embaumé qu’on y respire sont autant d’attraits que tout le monde apprécie. A tous ces avantages, Hammam-Righa en joint un autre inestimable pour les Euro¬péens. Grâce, à un ciel toujours clément, les malades peuvent y continuer, même en hiver, un traitement que la mauvaise saison eut interrompue dans les.stations du continent Europeen. La situation d’Hammam-Righa, à 1heure 30 de d’Alger, en fait le rendez-vous na¬turel des Algériens, leur évitant tout voyage d’outre-mer. Cette eau d’une température de 43°, si heureusement 'minéralisée par la nature» coule en grande-abondance et sans interruption dans deux larges piscines, une pour les dames et l’autre pour les hommes. Elle combat avec succès les rhumatismes et la goutte chronique, les suites de blessures de guerre, les névralgies et certaines maladies de la peau parmi les plus re¬belles. Grâce a l’installation de bains témpérés, de douches chaudes et froides, écossaises et en cercle, on peut soigner avec d’immenses avantages toutes les affections qui réclament un traitement hydrothérapique complet. . T RAITEMENT ‘ INTERNE" LA SOURCE FROIDE ferrugineuse est très-agréable à boire seule; elle excite l’appétit et n’occasionne jamais la constipation reprochée aux préparations de fer. Elle est très efficace contre la chlorose, l’anémie, et particulièrement celle qui persiste si longtemps à la suite des Sèvres paindéennes. Elle a aussi une action très heureuse sur les gastralgies, les affec¬tions des reins et de la matrice, les suites de couches et la stérilité A la station de Bou-Medfa, , des taxis place et des mini bus attendent et conduisent les voyageurs en 1/4 jusqu’à l’établisse¬ment. Prix 25 DA par bus et 30 DA par taxi et par personne. Toutes les chambres ont des televisions, sont très confortables et meu¬blées avec goût. Des bungalows. Salle à.manger, excellente cuisine, café avec salle , chevaux et chameau pour promenades. Il existe deux piscines ou bassins de natation de peu de profondeur, des cabines pour bains isolés ou pour les douches et des salles chauffées où les mala¬des peuvent reposer après le bain. L’eau est d’une pureté et d’une transparence re¬marquables, communiquant, sans épaisseur, au fond et aux parois des piscines, une admirable teinte bleue. La température au griffon est de 45° c. (113° f ) dans le bain, elle varie entre 42° et 44° (107 à 110° f.). Elle reste dans la catégorie des salines chaudes, l’élément le plus abondant est le sulfate de chaux. La compo¬sition se rapproche beaucoup de celle de l’eau de Bath ou de Baden d’Autriche. L’analyse suivante donne la composition détaillée pour un litre. ANALYSE DE LA SOURCE CHAUDE. Température 45° O. (113° F.) Carbonate de chaux grammes. 0 207 Carbonate de magnésie. .. 0 030 Sulfate de chaux 1 303 Sulfate de magnésie 0 172 Sulfate de soude *.... 0 017 Chlorure de sodium 0 439 Chlorure de potassium.... 0 091 Silicate de soude 0 069 . # Alumine 0 002 Peroxyde de fer des traces Total 2.330 La première impression quand on pénètre dans la piscine, est presque pénible ; une fois l’immersion compiète, on ressent un véritable bien-être. Le pouls et la respiration subissent une certaine accélération, la peau rougit sensiblement. Après quelques instants survient généralement une transpiration, qui est en¬core favorisée par la saturation de l’atmosphère am¬biante. Rarement le bain est prolongé au delà de 10 à 15 minutes ; il est suivi d’un léger abattement. D’or¬dinaire on gagne le lit où on repose simplement dans la chambre étuve; il survient alors d’abondantes sueurs, après quoi, on se retrouve tout à l’aise et dis¬pos. Les maladies dans lesquelles ces bains se montrent journellement efficaces sont : le rhumatisme chroni¬que articulaire ou musculaire, la goutte, les raideurs tendineuses, les douleurs erratiques, les névralgies d’origine rhumatismale, certaines lésions osseuses et certains troubles circulatoires, la scrofule, les mala¬dies nerveuses et cutanées. Les affections des os dans lesquelles elles réussis¬sent, sont : la périostite, la carie, les consolidations vicieuses. Elles rendent de grands services dans les anciennes blessures de guerre, les cicatrices doulou¬reuses, les ulcères chroniques, puis dans les engorge-ments ganglionnaires, les varices, la chorée, les syphilides. La prostatite, le catarrhe vésical ou rénal s’en trouvent également bien. Le catarrhe et les ulcéra¬tions du col de rutêrüs cèdent à l’application des dou¬ches chaudes. * Mais à cela ne se bornent pas les ressources hygié¬niques d’Hammam-Righa. A moins d’un mille de dis¬tance, naît une eaü ferrugineuse un pavillon où elle se distribue. Cette eau ren¬ferme du carbonate de fer et de l’acide carbonique li¬bre, puis quelques sels donnés par l’analyse sui¬vante : ANALYSE DE LA SOURCE FROIDE FERRUGINEUSE Température 19° c. (66. 2 F). Un litre d’eau renferme les substances suivantes : , grammes. Bicarbonate de fer 0 0100 Acide carbonique 0 8820 Bicarbonate de chaux ... 0 9411 Bicarbonate de magnésie 0 0314 Bicarbonate de strontiane des traces. Bicarbonate de manganèse 0 0008 1 8653 Sulfure de calcium 0 5338 Sulfate de magnésie... 0 1623 Sulfate de soude 0 3425 Chlorure de sodium 0 2801 Chlorure de potassium des traces Silicate de soude 0 0240 Alumine 0 0020 Substances organiques des traces Arsénié et phosphore id. Total 3 2100 La proportion du fer est trop faible pour que l’eau en contracte une saveur atramentaire désagréable ; l’acide carbonique est en quantité suffisante pour en faire une très agréable eau de table gazeuse
MOHAMEDELMOKEDDEM - MODELISTE EN RETRAITE - HAMMAM RIGHA, Algérie

29/12/2014 - 232150

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LA STATION D’HAMMAM-RIGHA Situé à quelque distance d’Alger, sur la grande ligne qui relie cette -ville à Oran, Hammam-Righa est desservi par plusieurs autocars et trains par jour. Cette facilité d’accès fut un des éléments de son succès, car elle permet même au malade le plus impotent de se rendre à l’établissement quel que soit son état de santé. Il n’est point de touristes, résidant quelques jours à Alger, qui ne viennent lla visiter, attirés par la réputation de ses eaux, par la beauté et le pittoresque des montagnes qui l’environnent. Une heure trente minutes suffisent pour franchir les 91 kilomètres séparant Alger de Bou-Medfa. L‘autoroute traverse d’abord la riche plaine de la Mitidja et s’engage ensuite à travers le massif montagneux des Soumata en suivant la vallée de l‘Oued-Djer. Le pays change alors complètement d’aspect, devient pittoresque et sauvage. On ne tarde pas à atteindre le carrefour routier de Bou-Medfa. C’est là que les mini bus et taxi d’Hammam-Righa attendent le voyageur pour lui faire franchir les douze kilomètres séparant la gare de l’établissement thermal. Une demi heure suffit à ce trajet. Il faut sur cette courte distance s’élever d’environ 300 mètres pour atteindre aux 525 mètres d’altitude où se dresse la station thermale. C’est dire tout le pittoresque du chemin et quelles perspectives variées s’offrent au voyageur. On longe tout d’abord la rive gauche de l‘Oued-Djer, bordé de lauriers roses et de tamarix, roulant ses eaux jaunâtres parmi les galets de son lit démesuré. La route se dirige ensuite vers l’Ouest piquant droit sur le Zaccar, dont la masse imposante domine tout le paysage. Avec de fortes rampes, décrivant de nombreux lacets, elle s’élève peu à peu sur le flanc gauche de la profonde vallée de l’Oued-el- Hammam. A chaque tournant c’est un nouvel aspect, peu à peu la perspective s’étend et l’on finit par dominer un immense panorama de montagnes. Le pays est âpre et sauvage. De tous côtés ce sont des vallées encaissées aux flancs abrupts formés d’argiles nues profon-dément ravinées par les pluies. A côté de pentes rocheuses, couvertes d’épais fourrés de lentisques, de jujubiers et d’arbousiers, s’éten-dent des plateaux riches en terre végétale où le blé et la vigne poussent vigoureusement. Dispersés de tous côtés des oliviers sauvages, d’énormes caroubiers au massif feuillage sombre, dressent leur tronc noueux . De temps à autre, , •s On atteint le Plateau d’Hammam-Righa, on traverse le petit village Encore 1.500 mètres pendant lesquels la route tracée à flanc de coteau domine la vallée de Oued-el-Hammam dont on aperçoit le ruban d’argent se dérouler capricieusement à 250 mètres plus bas, et l’on entre dans le parc de l’établissement. La végétation luxuriante entretenue par les eaux qui murmurent de tous côtés, font de ce parc une merveilleuse oasis de verdure. Une large avenue bordée de palmiers, de lataniers, de caroubiers, d’eucalyptus, la traverse conduisant par une pente douce a la reception de l’hôtel ZACCAR placé dans une situation dominante. Historique C’est en ces lieux que s’élevait il y a plus de 10 siècles la ville romaine d’Aquæ Calidæ. Nous ne connaissons rien de ses origines, la première mention qui en soit faite se trouve dans l’itinéraire d’Antonin, dressé en 44 av. J. C. et revue sous Théodose II. Il en détermine l’emplacement à 25.000 pas de Julia Cæsarea (37 kilomètres de Cherchell). Une colonie de vétérans y avait été installée pour assurer la sécurité. A l’abri du castellum une ville se développa, promptement devenue, grâce aux vertus de ses eaux et au pittoresque de ses environs, la ville d’eaux et le plaisir des riches citoyens de Julia Cæsarea et de Tipaza. Ville importante puisque, d’après M. Victor Vaille,- elle couvrait une aire de terrain de 1000 mètres sur 600. A l’heure actuelle il est facile de se rendre compte de ses dimensions ; les grandes pierres d’angle des maisons s’élèvent encore au-dessus du niveau des terres s’imposant à l’attention du voyageur, le parc et tous les terrains qui s’étendent en arrière en sont parsemés. Le sol est couvert de tuiles, de débris de poteries, souvent après les pluies on trouvé çà et là des monnaies. Il n’est pas un habitant des environs qui n'ait du reste quelques « sous romains » Jamais l’on a pratiqué de fouilles méthodiques, il y a là tout un champ vierge s’offrant à l’activité de l’archéologue. Derrière les ruine apres le seisme du 10 octobre 1980 derriere le Grand Hôtel on a reconnu des temples, un grand bâtiment à colonnes, probablement des thermes, car on y a mis à jour de curieux restes de piscines. Ptolémée en 125 parle des eaux d’Aquæ Calidæ. La ville fut longtemps importante puisque, de 303 à 484, quatre évêques s’y succèdent. L’invasion vandale du ve siècle dut lui porter un coup fatal ; à partir de ce moment on perd sa trace dans l’histoire pour ne la retrouver qu’en 1580. Les géographes arabes en parlent vaguement. El-Bekri l’appelle une petite ville, Edrisi un bourg. Mais même au milieu de cette dé-cadence, les eaux avaient conservé leur réputation. D’après M. de Grammont, Diego de Haëdo, dans son histoire des rois d’Alger, ra-conte qu’Hammam-Righa était très fréquenté par les Arabes, même après la destruction des thermes et de la ville. D’après Shaw ils se servaient de deux piscines romaines qui avaient survécu, l’une étant destinée aux Arabes, l’autre aux Juifs. On peut dire que depuis le début de l’ère chrétienne, les eaux d’Hammam-Righa n’ont pas cessé d’être prisées pour leurs vertus ….a suivre mohnegro
EL MOKEDDEM MOHAMED - Modeliste en retraite - HAMMAM RIGHA, Algérie

26/12/2014 - 231533

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Les eaux minérales de HAMMAM RIGHA froides ou thermales jouissent à l’heure actuelle d’une faveur sans cesse grandissante amplement méritée par les remarquables effets curatifs qu’elles exercent sur un grand nombre d’affections restées radicalement rebelles aux efforts de toute autre thérapeutique. Aussi dans la plupart des états morbides chroniques, tels par exemple ceux qui dérivent de la diathèse arthritique, tous les médecins s’accordent-ils à prescrire ce médicament complexe mais efficace, la Saison d’Eaux . Quand il s’agit d’une saison d’été, on n’a que l’embarras du choix, la France, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Autriche offrent à l’envi leurs multiples ressources hydro-minérales. Il n’en est plus de même lorsque s’impose une saison d’hiver. Les stations européennes ne sont ouvertes que de mai à septembre, et tout le reste de l’année le malade se trouve privé de cette médication souvent nécessaire. Certaines d’entre elles restent bien entr’ouvertes pendant la mauvaise saison, mais la rigueur du climat d’hiver y rend le traitement si pénible et souvent si dangereux, que la plupart des médecins ont complètement renoncé aux « Cures d’hiver » accomplies dans ces conditions. Quant aux stations d’hiver, telles par exemple celles de laRiviera Française ou Italienne, ce sont uniquement des stations climatériques, et nulle d’entre elles n’offre de ressources hydrominérales sérieuses. C’est donc à d’autres régions qu’il faut s’adresser et, parmi toutes les contrées méridionales, c’est certainement l’Algérie qui devrait .tout particulièrement attirer l’attention du malade et du médecin . Elle réunit en effet toutes les conditions désirables. Sa proximité,, ses voies d’accès faciles, tout l’indique au citadin qui ne veut pas' trop s’éloigner de sa famille ou du centre de ses affaires. Son climat d’hiver est infiniment supérieur à tous les climats de la Riviera. Dans ces stations de l’Europe méridionale on trouve, en effet, un hiver mitigé, mais rien de comparable à cette inaltérable douceur de température et d’atmosphère qui font de l’hiver algérien un véritable printemps d’Europe. Enfin, elle offre au malade toute une richesse de sources minérales froides ou chaudes qui ne lui laissent rien à envier aux contrées les plus favorisées d’Europe. Les Romains, nos maîtres dans l’art d’utiliser les eaux, avaient compris toute l’importance de cette inépuisable richesse et s’étaient empressés de la mettre en valeur. Sous leur domination, l’Afrique du Nord entière s’était couverte de stations thermales, et il n’est point de source minérale importante à côté de laquelle on ne retrouve des vestiges de leurs établissements. L’Afrique n’est pas malheureusement sous ce rapport à la hauteur de l’Afrique Romaine. Quantités de sources sont inexploitées, à peine peut-on citer, perdues çà et là sur son immense territoire, quelques stations encore dans l’enfance. Il en est une cependant qui a fait l’objet d’efforts réptés et constants, soutenues par des capitaux importants. Efforts couronnés de succès. Sortie depuis longtemps de la période d’enfance et d’organisation, Hammam-Righa est à l’heure actuelle la seule station hydrominérale de l’Algérie qui constitue à proprement parler une Station Thermale digne d’être comparée aux stations thermales de France, d’Allemagne ou d’Angleterre. L’excellence de ses eaux et le charme de son climat l’avaient autrefois signalée aux Romains de Julia Cæsarea qui y avaient élevé la station d’Aquæ Calidæ, ville d’eaux et de plaisir de la capitale de la Mauritanie Césarienne. Les eaux ni le climat n’ont changé, et si la ville romaine a disparu sous l’injure des siècles, un luxueux établissement moderne le ZACCAR s’est élevé sur ses ruines ne laissant rien à désirer- pour le bien-être et le plaisir du malade qui s’y vient traiter. .....moh negro.....Asuivre
Mohamed El Mokeddem - MODELISTE EN RETRAITE - HAMMAM RIGHA, Algérie

25/12/2014 - 231188

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Les eaux minérales de HAMMAM RIGHA froides ou thermales jouissent à l’heure actuelle d’une faveur sans cesse grandissante amplement méritée par les remarquables effets curatifs qu’elles exercent sur un grand nombre d’affections restées radicalement rebelles aux efforts de toute autre thérapeutique. Aussi dans la plupart des états morbides chroniques, tels par exemple ceux qui dérivent de la diathèse arthritique, tous les médecins s’accordent-ils à prescrire ce médicament complexe mais efficace, la Saison d’Eaux . Quand il s’agit d’une saison d’été, on n’a que l’embarras du choix, la France, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Autriche offrent à l’envi leurs multiples ressources hydro-minérales. Il n’en est plus de même lorsque s’impose une saison d’hiver. Les stations européennes ne sont ouvertes que de mai à septembre, et tout le reste de l’année le malade se trouve privé de cette médication souvent nécessaire. Certaines d’entre elles restent bien entr’ouvertes pendant la mauvaise saison, mais la rigueur du climat d’hiver y rend le traitement si pénible et souvent si dangereux, que la plupart des médecins ont complètement renoncé aux « Cures d’hiver » accomplies dans ces conditions. Quant aux stations d’hiver, telles par exemple celles de laRiviera Française ou Italienne, ce sont uniquement des stations climatériques, et nulle d’entre elles n’offre de ressources hydrominérales sérieuses. C’est donc à d’autres régions qu’il faut s’adresser et, parmi toutes les contrées méridionales, c’est certainement l’Algérie qui devrait .tout particulièrement attirer l’attention du malade et du médecin . Elle réunit en effet toutes les conditions désirables. Sa proximité,, ses voies d’accès faciles, tout l’indique au citadin qui ne veut pas' trop s’éloigner de sa famille ou du centre de ses affaires. Son climat d’hiver est infiniment supérieur à tous les climats de la Riviera. Dans ces stations de l’Europe méridionale on trouve, en effet, un hiver mitigé, mais rien de comparable à cette inaltérable douceur de température et d’atmosphère qui font de l’hiver algérien un véritable printemps d’Europe. Enfin, elle offre au malade toute une richesse de sources minérales froides ou chaudes qui ne lui laissent rien à envier aux contrées les plus favorisées d’Europe. Les Romains, nos maîtres dans l’art d’utiliser les eaux, avaient compris toute l’importance de cette inépuisable richesse et s’étaient empressés de la mettre en valeur. Sous leur domination, l’Afrique du Nord entière s’était couverte de stations thermales, et il n’est point de source minérale importante à côté de laquelle on ne retrouve des vestiges de leurs établissements. L’Afrique n’est pas malheureusement sous ce rapport à la hauteur de l’Afrique Romaine. Quantités de sources sont inexploitées, à peine peut-on citer, perdues çà et là sur son immense territoire, quelques stations encore dans l’enfance. Il en est une cependant qui a fait l’objet d’efforts réptés et constants, soutenues par des capitaux importants. Efforts couronnés de succès. Sortie depuis longtemps de la période d’enfance et d’organisation, Hammam-Righa est à l’heure actuelle la seule station hydrominérale de l’Algérie qui constitue à proprement parler une Station Thermale digne d’être comparée aux stations thermales de France, d’Allemagne ou d’Angleterre. L’excellence de ses eaux et le charme de son climat l’avaient autrefois signalée aux Romains de Julia Cæsarea qui y avaient élevé la station d’Aquæ Calidæ, ville d’eaux et de plaisir de la capitale de la Mauritanie Césarienne. Les eaux ni le climat n’ont changé, et si la ville romaine a disparu sous l’injure des siècles, un luxueux établissement moderne le ZACCAR s’est élevé sur ses ruines ne laissant rien à désirer- pour le bien-être et le plaisir du malade qui s’y vient traiter. .....moh negro.....Asuivre
MOHNEGRO - MODELISTE EN RETRAITE - HAMMAM RIGHA, Algérie

19/12/2014 - 229672

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salut : svp je vous demande des renseignement sur location des chambre a l' hotel pour deux personne merci
elhadi zer - el harrach, Algérie

29/11/2010 - 8766

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j aimerai par le peu que je peu porter ma colaboration a enrichir ce site qui met en avant mon village natal et celui de mes ancetre MOH NEGRO
EL MOKEDDEM MOHAMED - MODELISTE EN CONFECTION - HAMMAM RIGHA
27/05/2010 - 5381

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