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Dâr Lalla Amour

Dâr Lalla Amour
Ce sanctuaire consacré à une sainte musulmane était situé près du village d'Ain-Kolla, sur la gauche du sentier conduisant à la source, à quelques mètres d'un olivier et d'un très vieux térébinthe (botma), sur un tertre dominant la vallée de l'oued el Mersa.

Il s'agissait en réalité d'une simple chambre construite sur plan rectangulaire avec de médiocres moellons assemblés à l'argile, sans crépi extérieur, réalisant le type des pauvres habitations rurales du pays. Elle mesurait intérieurement 4 m. 70 de longueur, 2 m. 30 de largeur et 2 mètres environ de hauteur. Cette chambre n'était aérée que par une seule ouverture (sans porte) y donnant accès.

Sa toiture était constituée par une douzaine de perches de thuyas soutenant divers branchages et broussailles, le tout recouvert de terre battue. Le sol de cette chambre, longue et étroite, était en terre battue. On y remarquait à droite, en entrant, un trou d'où les malades prélevaient toujours un peu de terre employée comme médicament, à gauche, la niche à offrandes traditionnelles et, dans un coin, une civière utilisée par les habitants d'Ain-Kolla pour transporter leurs morts

La tombe de la sainte n'était pas apparente. En avant de cette construction, du côté de l'ouverture (côté est) existait une enceinte de pierres sèches à peu près circulaire et de faible élévation à l'intérieur de laquelle on distinguait, çà et là, quelques tombes (sept à l’époque)) plus ou moins anciennes, limitées seulement à la tête et aux pieds par deux pierres brutes. D'autres tombes existaient aussi à l'extérieur de la muraille (l'enceinte).

La légende. - On sait bien peu de chose sur cette sainte appelée communément Lalla Amoura et à laquelle la famille Amamra, qui habitait Ain-Kolla, prétendait rattacher son origine. De son vivant elle habitait la maisonnette devenue son sanctuaire par la suite. Les gens d'Ain-Kolla et des alentours venaient souvent lui rendre visite car elle avait déjà la réputation de guérir toutes les maladies.

A l’époque, on venait l'implorer notamment pour la guérison des enfants malades, âgés de moins de quatre ans. II n'y avait pas de jour fixé par le rituel populaire.



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