Tlemcen - Revue de Presse

Zerhouni et Alliot-Marie amorcent les discussions



Le ministre d?Etat, ministre de l?Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, a eu hier à Alger des entretiens avec son homologue français, Mme Michèle Alliot-Marie, au siège du ministère de l?Intérieur. Ces entretiens se sont ensuite élargis aux membres des deux délégations, à savoir du côté algérien, MM. Daho Ould Kablia, ministre délégué chargé des Collectivités locales, Abdelkader Ouali, secrétaire général du ministère de l?Intérieur, le général-major Ahmed Bousteila, commandant de la Gendarmerie nationale, Ali Tounsi, directeur général de la Sûreté nationale, Mustapha El Habiri, directeur général de la Protection civile, Abdelkrim Nenouche, directeur général de la garde communale et des cadres du ministère des Affaires étrangères. La délégation française était quant à elle composée de Bernard Bajolet, ambassadeur de France à Alger, Mme Bernadette Malgron, secrétaire général du ministère de l?Intérieur, MM. Jean-Pierre Guinhut, conseiller diplomatique, David Sénat, conseiller chargé des questions juridiques, judiciaires et du culte, Frédéric Pechenard, directeur général de la police française et Henri Masse, directeur de la défense et de la sécurité au ministère de l?Intérieur. Mme Alliot-Marie, qui a prononcé un discours sur la décentralisation devant les représentants des collectivités locales, devra avoir une intense activité aujourd?hui avec des représentants d?autres domaines liés à son département. Elle procédera notamment à la signature d?une convention de financement d?un montant de 2,2 millions d?euros pour la formation et la modernisation des services de protection civile algériens. La ministre de l?Intérieur, en charge des cultes, doit aussi s?entretenir avec le ministre algérien des Affaires religieuses, Bouabdellah Ghlamallah, de la situation des communautés chrétiennes en Algérie. Mme Alliot-Marie doit se rendre également à Tlemcen pour assister à la présentation d?un rapport sur la criminalité transfrontalière et sur le programme de développement de la police algérienne. Mais ce sera aussi une visite-clin d??il au contentieux algéro-marocain sur le trafic de drogue et l?immigration clandestine. Il s?agira de constater de visu la faisabilité d?une réouverture de la frontière entre l?Algérie et le Maroc que Rabat a (curieuse coïncidence !) remis au goût du jour hier même. Une réouverture, rappelle-t-on, conditionnée fermement par l?Algérie, et cela depuis plusieurs années, par le traitement préalable de tous les dossiers bilatéraux.



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