Tlemcen - Ecologie

Verte Tlemcen: et si chacun adoptait un arbre?



Verte Tlemcen: et si chacun adoptait un arbre?
Devant tant d’intérêt pour l’arbre, un spécialiste s’est porté volontaire pour donner un petit cours sur le rôle de l’arbre dans l’équilibre de la nature.

En 2009, l’État, par le biais de la direction générale des forêts, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, avait lancé une opération d’envergure: planter 8 millions d’arbres avant la fin de l’année. On était, alors, au mois de septembre. Ce n’était pas un défi, parce que ce projet ne relevait pas de l’utopie. Et puis, entre nous, si nos enfants, tous nos enfants, étaient engagés dans cette opération, ils auraient fait pousser l’Amazonie dans notre pays. Avec le sourire, en prime. Pourquoi ce rappel donc? Très simplement, trois ans plus tard, même si autour de moi, je ne vois pas que du vert, il est indéniable que mes voisins ont appris à aimer davantage l’arbre, à le protéger… et à le planter devant leurs entrées d’immeubles.

Si, si. Et cela a été positivement contagieux, puisque dans les autres cités, on cherche à nous imiter. Et comme cerise sur le gâteau, devant tant d’intérêt pour l’arbre, un spécialiste s’est porté volontaire pour donner un petit cours sur le rôle de l’arbre dans l’équilibre des écosystèmes de la nature. Imaginez un peu des pères de famille, avec leurs enfants, qui agenouillés sur le trottoir, qui adossés au mur de leur bâtiment, écoutant attentivement l’homme parler avec tendresse et affection de plantes, de fleurs, d’herbes, d’arbres. C’était une véritable communion autour d’un sujet qu’ils adoraient, mais qu’ils avaient toujours ignoré. L’enseignant, sans être foncièrement écologiste, n’omettra pas de nous conseiller: «Planter des arbres pour éduquer, planter pour compenser les émissions de carbone, c’est aussi une chance de lutter contre le dérèglement climatique».

C’était un discours qui nous concernait directement. Et par pure égocentrisme, chacun s’est subitement senti investi d’une mission de survie. On s’était alors juré que chacun d’entre nous adopte un arbre, quitte à mettre un nom dessus. Et même si aujourd’hui en 2012, ce n’est pas encore l’Amazonie dans mon quartier, ce n’est pas non plus uniquement le gris du béton qui nous entoure…

Chahredine Berriah
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