Tlemcen - ENSEIGNEMENT ET FORMATION

TLEMCEN : Le Lycée Dr. Benzerdjeb, un haut-lieu du savoir




TLEMCEN : Le Lycée Dr. Benzerdjeb, un haut-lieu du savoir
La 14e journée-retrouvailles de l'Association Ecolymet se déroulera, le samedi 24 mai prochain, à l'auditorium de la faculté de Médecine de l'Université «Abou Bakr Belkaid», sous le thème : «Lycée Dr. Benzerdjeb, haut-lieu du savoir». Cette journée qui sera présidée par Djamal Berber (ancien professeur au lycée Dr. Benzerdjeb et inspecteur général des Sciences naturelles en retraite), verra la participation des anciens élèves du lycée Dr. Benzerdjeb. Plusieurs intervenants animeront des conférences: Abderrahim Mesli (président de l'Ecolymet), Djamal Berber (président d'honneur), Noureddine Ghouali (recteur de l'Université de Tlemcen), Sidi Mohamed Negadi (professeur d'Université), Ali Rebib (ancien proviseur du lycée Benzerdjeb), Mohktar Benkalfat, Mounir Borsali (professeur de lycée, retraité), Reda Benmansour (consultant-retraité), Benali El Hassar (journaliste APS, retraité), Abdellatif Mesli (médecin), Mme Bouayad née Baghdadli (enseignante, retraité).

Selon Dr. Reda Benkalfat, membre du Conseil scientifique de cette association, qui compte des dizaines d'intellectuels et des cadres de la Nation, cette rencontre propose des témoignages sur quelques défunts personnages, marquants, du lycée Dr. Benzerdjeb, tels que : Sid Ahmed Bouayad (ancien professeur et inspecteur général), Mohamed Moulay Slimane (ancien proviseur), Bouyakoub (ancien proviseur), Ghouti Dib (ancien professeur), Hammou Baghli (ancien professeur), Abdelkader Bouguettaya (ancien proviseur), Mustapha Yagoubi (ancien professeur d'EPS), Mokhtar Haddam (ancien proviseur du lycée Maliha Hamidou), Mustapha Bouabdallah, l'Abbé Berenguer, Souley Tholy.
Pour clôturer cette journée, l'association Ecolymet proposera une visite du lycée Dr Benzerdjeb, le 24 mai 2014, à partir de 17h. A la veille de cet événement ayant pour objectif, entre autres, la préservation de la mémoire, Dr. Reda Benkalfat a révélé, à notre journal, ces quelques témoignages : «Ce lycée de garçons créé par décret du 24 octobre 1958, était prévu dans le programme des grands travaux de l'exercice 1949.
A l'époque M. Josselin, proviseur au collège de Slane a supervisé l'étude de ce futur établissement, qui doit occuper dès 1952, une superficie de 4 ha17 ares 97 ca. Le maire de cette époque se nommait R. Blanc. C'est le successeur de M. Josselin qui a finalisé ce travail, en organisant un début de transfert des lycéens, vers le nouvel établissement, durant l'année scolaire 1957-1958. Sur un total de 243 élèves du sixième, près de 184 rejoindront, ce nouveau lycée, dès décembre 1957, dans des conditions inimaginables, car les travaux entamés n'étaient pas encore finis. Il manquait des portes, des fenêtres, l'électricité, tout… on marchait même sur des madriers. Durant l'année 1958-1959, tous les élèves qui étaient encore au collège, ont rejoint le nouveau lycée. Le mois d'octobre 1959, les élèves du lycée franco-musulman rejoindront, à leur tour, leurs camarades dans cet établissement, qui portera le nom de lycée national. Ainsi, il regroupera, dès l'année scolaire 1960-1961, tout l'enseignement de la wilaya et ses environs, de la sixième aux terminales, y compris les élèves franco-musulmans. L'année 1961-1962 verra l'introduction d'un nouvel enseignement des Lettres supérieures pour les bacheliers. Durant l'année 1964-1965, il a fallu ajouter une annexe, à ce lycée, dans l'enceinte de l'ex-caserne militaire Bedeau, qui par la suite, avec l'ex-école de police et de nouveaux bâtiments, formeront le futur lycée polyvalent», a indiqué Dr. Réda Benkalfat. Et d'ajouter : «Il y'a lieu de signaler, que contrairement à d'autres établissements, en Algérie, ce nouveau joyau n'a, à aucun moment, interrompu ses cours, malgré la guerre. Il accueillera de nombreux camarades des wilayas voisines d'Oran, Sidi Bel-Abbés, Relizane, Alger… A l'indépendance, ce grand lycée d'Etat portera le nom du Chahid Dr Benzerdjeb. Ce lycée fut une référence dans l'organigramme national. En plus de l'enseignement dispensé dans cet établissement, le volet culturel y brillait aussi. Un ensemble musical et artistique représentera, dignement, l'Algérie dans le concert maghrébin.
Côté sportif, l'équipe du FASSO et l'école de judo réalisaient de très bons résultats. Des séances préparatoires au cinéma-club furent organisées et un club de jeunes «le JCP» en ville fut créé, mais malheureusement, ne survivra pas aux nouvelles orientations. En conclusion, l'on ne peut oublier, dans ce contexte, les premières classes de 1860, de la rue de Bel-Abbès, la rue de Fez, Dufaud Decieux, la Place des Victoires, l'EPS-filles, le lycée FM, les écoles professionnelles pour garçons et filles, ainsi que l'école arabo-française de l'ex-musée, qui a accueilli les premiers indigènes dont notamment le futur grand Cadi, Rostane Bachir ould Hamou et beaucoup d'autres».


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