Lorsqu'il fait très chaud, rien n'est plus agréable que de croquer dans une belle tranche de pastèque juteuse, rafraîchissante et parfumée. En ce mois de juillet, ce fruit envahit les étals des marchés. On y trouve de toutes les variétés et différents aspects extérieurs particulièrement la pastèque verte foncée, unie ou mouchetée de jaune, ou encore la verte pâle rayée de vert foncé. Au niveau du marché de gros de fruits et légumes d'Abou Tachfine-Tlemcen, des camions y arrivent ces derniers temps, chaque jour, chargés de pastèques et de melons. Selon le directeur de ce marché, Mahboub Bettahaher, «la pastèque nous provient de Relizane, Maghnia, Sidi-Abdelli, Ain Youcef, Hennaya, Sidi Bel-Abbès, d'Aïn Témouchent et prochainement de Mostaganem. Elle est cédée à seulement 20 et 30 dinars le kilogramme. Son alter ego, le melon, est cédé entre 40 à 70 dinars le kilogramme. Il y a peu de temps, la pastèque précoce nous parvenait de Oued Souf. Elle était vendue à 60 et 70 dinars le kilogramme. Le prix a vraiment chuté ».Cette année beaucoup d'agriculteurs ont investi dans la filière et la production de pastèques est très répandue, ce qui a permis à de nombreux jeunes de s'adonner à ce type de petit commerce. En ces journées caniculaires, le consommateur se régale à souhait, en raison de l'offre sur le marché de ce fruit et du prix qui a nettement chuté. « La pastèque à gogo ! Elle inonde les étals des marchés et beaucoup de marchands la vendent à la criée dans certains espaces publics des cités qui regorgent de ce dessert léger. Certains commerçants l'écoulent à la pièce ou en tranches avec un prix très bas. D'autres la découpent en morceaux, selon le v?u de l'acheteur. Personnellement, je préfère acheter une pastèque entière et bien lourde, parce qu'une pastèque de poids plus élevé est gage d'une meilleure qualité et qui résonne lorsqu'on la frappe avec la paume de la main. J'observe le pédoncule, s'il commence à moisir ou s'il est complètement desséché. J'opte toujours pour la pastèque fraîche récoltée depuis peu », raconte un père de famille de Mansourah.
Selon un cadre des services agricoles de Tlemcen, «cette année, les conditions météorologiques ont été favorables à la culture de la pastèque et du melon. D'abord, les pluies d'avril et de mai ont eu un impact favorable sur les plantes. Ensuite, la lumière et la chaleur ont amélioré les rendements de ces fruits sucrés. Le secret réside aussi dans le traitement des plantes avec des fertilisants. Un autre facteur joue sur le calibre de la pastèque, c'est l'arrosage suffisant et bien maîtrisé, pratiqué par les agriculteurs qui ont commencé par préparer le sol peu de temps avant le début des premières pluies et éliminé le couvert végétal pour permettre à la pastèque d'être bien exposée à la lumière. Ensuite, il faut savoir que le suivi de la culture de la pastèque qui va de l'arrosage jusqu'au traitement phytosanitaire a été parfaitement assuré. Mais, il y a des exigences à prendre en compte. Il faut savoir que la durée du cycle de la pastèque est d'environ 3 à 4 mois. La récolte se fait une fois par semaine et peut être étalée sur 1 mois. Il ne faut récolter que les fruits matures. Le calibre des premières pastèques est optimal et plutôt adapté cette année ». Et d'ajouter : « le poids unitaire se situait principalement entre 10-15 kg. La teneur en sucre des premiers lots était trop exaltante. Les premiers produits des localités de Maghnia, Sidi-Abdelli, Aïn Youssef, Hennaya, ou Fehoul, qui ont envahi les étals des marchés sont de gros calibres ».
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Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Khaled Boumediene
Source : www.lequotidien-oran.com