Le passif des entreprises publiques économiques dissoutes, dont aucun actif n'a été cédé aux sociétés de salariés, est pris en charge par l'Etat. Cette prise en charge emporte transfert à l'Etat des actifs des entreprises publiques économiques dissoutes concernées...». Ces quelques paragraphes des dispositions diverses applicables aux opérations financières de l'Etat parues dans l'ordonnance n°06-04 du 15 juillet 2006 portant loi de finances complémentaire pour 2006, assurent bien les droits des travailleurs en cas de désistement de l'Etat des entreprises publiques. Mais pour les dix-sept ex-salariés de l'ECT (ex-DNC) qui réclament leurs dûs depuis deux années, leur situation se complique de jour en jour et leurs traitements n'ont pas été perçus depuis février 2006, en plus des congés. «Avant la promulgation de cette loi, nous n'avions pas de problème de traitements de salaires. Mais, aujourd'hui, le trésor public refuse de nous payer», se lamente un père de famille, très endetté et d'enchaîner : «Pourtant notre argent a atterri au trésor public. Alors pourquoi nous prive-t-on ?» Aujourd'hui nous implorons le wali de Tlemcen d'intervenir, car nos enfants meurent de faim, ajoute cet employé de l'ex-DNC, qui indique que plusieurs requêtes ont été adressées à l'INJAB (holding) d'Alger pour régler cette situation, mais en vain.
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Posté par : sofiane
Ecrit par : Khaled Boumediene
Source : www.lequotidien-oran.com