Tlemcen - A la une

Tlemcen: Des transporteurs montrés du doigt


Le grand Tlemcen (Mansourah, Chetouane et Tlemcen) est desservi par des réseaux urbains composés de plus de 300 autobus et plusieurs autres lignes assurant les transports collectifs vers les communes périphériques du chef-lieu de la wilaya de Tlemcen. Pour ces transports en commun, en dépit du plan de transport efficace mis en place par la direction des transports, le malaise des usagers devient récurrent en raison d'incivilités concernant les klaxons étourdissants de certains conducteurs qui s'impatientent aux feux rouges et au niveau des arrêts de bus, la musique à fond dans le bus, les conversations téléphoniques ainsi que la vitesse, le freinage brutal, le mauvais stationnement et le non-respect des terminus et des boucles de réseaux d'autobus mises en place par les services des transports, qui doivent répondre à des enjeux et besoins différents. En effet, de nombreux citoyens qui embarquent à bord de différentes lignes de bus circulant à Tlemcen, Mansourah et Chetouane sont choqués par le manque de respect de certains chauffeurs de bus. Ils ne cessent de dénoncer ces maux. Un riverain de la cité de Bel Horizon, qui déclare avoir été témoin d'une grave incivilité raconte : « C'est incroyable ! Récemment un conducteur a failli renverser une personne âgée sur un passage piéton parce que la dame ne pouvait pas marcher assez vite. Il a commencé à klaxonner à tout-va. Il faut revoir la formation de certains chauffeurs de bus qui conduisent des autobus de Tlemcen ! Regardez l'anarchie de klaxons et de stationnement dangereux quotidiennement devant l'arrêt de bus proche du CHU et la CNAS. Des klaxons intempestifs jusqu'au siège de la wilaya et qui durent parfois les 3 minutes du fait de l'attitude d'empressement du chauffeur qui veut garer son bus à la place du bus qui le précède, et qui le pousse à user abusivement de son avertisseur sonore, ce qui génère des nuisances aux passants et pourrit la vie des malades de l'hôpital et aux fonctionnaires d'administrations environnantes ».Même topo au niveau de l'arrêt de bus du lycée Maliha Hamidou, selon un autre riverain de la cité Kalâa. « Certains chauffeurs de bus ne rejoignent pas leur terminus surtout après 17h ! Ils changent d'itinéraire pour écourter leur temps de rotation en se faufilant dans des quartiers peuplés et leurs ruelles étroites, ce qui constitue une grosse frayeur et un vrai danger pour les riverains, les passants et pour les enfants ! On n'est pas des donneurs de leçons, on n'est pas là pour ça, mais on ne peut pas rester sans réagir, car on veut juste des transports publics efficaces. Il suffit d'un banal circuit en bus circulant sur les avenues du centre-ville et sur les périphériques et les rocades, pour se faire une idée du nombre astronomique d'incivilités commises chaque jour par certains conducteurs », dénonce ce père de famille. Un cadre retraité de la direction des transports préconise pour sa part le lancement d'une vaste campagne de communication sur le sujet.


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