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TLEMCEN : CES VEHICULES «CLONES» QUI FONT PEUR


C'est une véritable panique et une peur bleue qui se sont emparées des automobilistes de Tlemcen après les dramatiques accidents de la circulation survenus à El-Koudia et au carrefour de la RN 35 causés par des véhicules conduits par des hallabas.
Ces engins de la mort qui circulent au centre-ville ne répondent à aucune norme de sécurité. Des réservoirs modifiés, des sièges arrière transformés en réservoir de carburant, et certains véhicules circulent même sans pare-brise. «Ce sont de véritables bombes mobiles lorsqu'on sait que ces véhicules à l'entretien repoussant et dans un état crasseux roulent avec du gaz GPL alors que leur réservoir est plein de mazout. La moindre étincelle pourrait causer un drame sur un rayon de plusieurs mètres à la ronde», nous confie un automobiliste qui a failli laisser la vie près d'El-Koudia quand un hallab à bord d'une R25 l'a percuté avant de prendre la fuite vers l'autoroute. C'est le même ton qui nous a été donné par une dame qui a vu son véhicule complètement endommagé par un camion conduit par un hallab sur la rocade.
Triste décor que vit aujourd'hui la ville Tlemcen qui est fréquentée par des délégations étrangères et qui offre d'un autre côté un décor hideux, honteux et dégradant quand on voit ces véhicules déformés, dénaturés former des chaînes interminables devant les stations-service en vue de s'approvisionner en carburant pour être troqué au Maroc contre la drogue. «C'est honteux pour ces Algériens comme vous et moi. Ils prennent le carburant algérien pour ramener la drogue et l'alcool frelaté. Regardez, le trabendiste marocain est plus intelligent que le nôtre. Il reçoit le carburant, le cuivre et les câbles téléphoniques et il remet à l'Algérien la drogue et la mort», souligne avec rage un sexagénaire. Il est vrai qu'en l'espace de six mois les services de sécurité de la wilaya de Tlemcen ont saisi plus de 90 tonnes de drogue qui était convoyée de la frontière vers l'intérieur du pays. En effet, depuis que les hallabas ont envahi les différentes stations-service de Tlemcen et de Aïn Témouchent - ils ont été chassés de Sidi Bel-Abbès selon certains témoignages -, la saisie de drogue s'est carrément multipliée. Car au Maroc une fois le carburant algérien réceptionné, ils n'ont pas en contrepartie d'argent liquide mais la drogue sous forme de plaquettes traitées.
En effet à Tlemcen et à cause du phénomène des hallabas qui pompent le carburant pour le revendre au Maroc, nombreuses sont les familles en visite à Tlemcen pour contempler la beauté de Lalla Setti et le palais royal d'El-Mechouar qui se voient prises au piège du carburant. Après quelques jours passés à Tlemcen, elles se retrouvent confrontées à un grand et pénible problème d'approvisionnement en carburant. Les malheureux pères de familles se trouvent obligés à leur corps défendant de faire d'interminables chaînes pour se ravitailler. Un exercice qui peut prendre deux jours.
ET LA, IL FAUT DIRE QUE CE PHENOMENE A TENDANCE A PRENDRE DES PROPORTIONS INQUIETANTES, OU CHAQUE JOUR QUE DIEU FAIT ON ASSISTE A UNE PROLIFERATION INCROYABLE DES VEHICULES DE TYPES R25, 505, R20 AUX RESERVOIRS MODIFIES ET DANS UN ETAT DE SALETE SANS COMMUNE MESURE QUI CIRCULENT EN VILLE. COMMENT ERADIQUER CETTE «TUMEUR» QUI GANGRENE NOTRE ECONOMIE ' EN EFFET, IL N'Y A QUE LA REACTION DE LA SOCIETE CIVILE ET LE NIF ET L'ORGUEIL DE L'ALGERIEN QUI PEUT SAUVER LA MISE. ET CETTE SITUATION DEVRA INTERPELLER TOUT LE MONDE, LES POUVOIRS PUBLICS, LA SOCIETE CIVILE, LES CITOYENS, LES DIFFERENTS ACTEURS DE LA SCENE NATIONALE, AFIN DE BARRER LA ROUTE A CES PREDATEURS ET CES DESTRUCTEURS DE NOTRE ECONOMIE. CETTE SITUATION INTERPELLE EGALEMENT LES GERANTS DE STATIONS-SERVICE POUR RATIONNER LEUR PRODUIT ET DE VEILLER A CE QUE LE CARBURANT ALGERIEN NE SOIT PLUS UN PRODUIT QUI A SA CONTREPARTIE LA DROGUE ET LES PLAQUETTES DE CANNABIS QUI N'ONT POUR COROLLAIRES QUE DE SEMER LA MORT PARMI LA JEUNESSE ALGERIENNE.
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