Tlemcen: 1.000 places pédagogiques pour renforcer l'institut panafricain

«L'Algérie poursuit son soutien pour la mise en place de centres d'excellence africains pour un enseignement supérieur de qualité dans les domaines des sciences de l'eau et de l'ingénierie du changement climatique, orienté vers la réalisation d'une Afrique prospère, intégrée et pacifique, en vue de répondre aux besoins de compétences de haut niveau ainsi qu'aux exigences en matière d'initiatives de recherche novatrices au service des priorités de développement du continent ». C'est avec ces propos que le wali de Tlemcen, Youcef Bechlaoui, a entamé son allocution d'ouverture de la cérémonie de sortie de la huitième promotion de 71 diplômés de masters dont 24 diplômés en ingénierie des sciences de l'eau (pour la première fois au Pauwes), originaires de 32 pays africains, au niveau de la bibliothèque du deuxième pôle universitaire d'Imama, en présence du recteur de l'université panafricaine, Pr. Jean Koulidiati, du recteur de l'université de Tlemcen, Pr. Mourad Meghachou, du président de l'APW, Djilali Bensaoula, ainsi que les autorités civiles et militaires, doyens et professeurs de l'université de Tlemcen. Louant les efforts de l'Algérie depuis le lancement de l'institut panafricain pour les sciences de l'eau et de l'énergie (y compris les changements climatiques) de Tlemcen en 2014, le premier responsable de la wilaya, a précisé que « l'Algérie a non seulement soutenu le fonctionnement et le service estudiantin à titre gracieux aux étudiants de 45 pays africains, mais elle vient de remettre cette année, près de 1000 places pédagogiques à l'Union africaine, au niveau du pôle des sciences de l'ingénieur et de médecine de l'université de Chetouane, pour renforcer les capacité de l'institut panafricain et fournir un enseignement supérieur de qualité aux jeunes candidats diplômés, talentueux et entreprenants de pays Africains ».

Pour sa part, le directeur de l'institut panafricain de Tlemcen, Abdellatif Zerga, a souligné que « des centaines d'étudiants ont séjourné dans notre pays pendant leurs deux années de formation pour l'obtention d'un diplôme de master et ce dans le cadre de ce programme mis en Å“uvre en collaboration avec le partenaire allemand GIZ et les universités sud-africaines. L'institut panafricain de Tlemcen offre aujourd'hui d'excellents programmes enseignés par des professeurs de renommée internationale et fait partie d'un vaste réseau de partenaires académiques et professionnels sur le continent et au-delà. Les sujets de recherches concernent les questions les plus urgentes se posant au niveau du continent africain. Ils couvrent aussi bien les aspects scientifiques que les aspects politiques ».

De son côté, le recteur de l'université panafricaine (siège au Cameroun) a loué les efforts fournis par l'Algérie qui vient de doter encore une fois l'université panafricaine d'une infrastructure de 1000 places pédagogiques qui seront, selon lui, équipées conjointement par le gouvernement algérien et le ministère fédéral Allemand de la coopération et du développement économique à hauteur de 5,2 millions d'euros ». Selon ce responsable, « cette nouvelle infrastructure va encourager particulièrement les candidats des pays africains à fort potentiel, motivés et désireux de jouer un rôle de leadership dans les universités, les milieux professionnels, ou industriels, ou dans les entreprises, à poursuivre leurs études en Algérie et à travailler ensuite en Afrique après l'obtention du diplôme ».