Triste est la scène à Tlemcen, cette ville aux mille promesses touristiques, lorsque l’un de ses plus beaux joyaux ferme ses portes. Niché en pleine nature, au cœur d’une forêt apaisante, le Café de l’Auberge du Petit Perdreau était bien plus qu’un simple lieu de pause : c’était une escale incontournable, un souffle de fraîcheur, une parenthèse entre ciel et cèdres.
Son emplacement idyllique en faisait sans conteste l’un des meilleurs cafés de la ville. On y venait autant pour le calme que pour la vue, autant pour les conversations que pour le chant des oiseaux. Et pourtant, il est aujourd’hui fermé, abandonné à l’oubli, comme tant d’autres structures à fort potentiel.
Tlemcen, ville d’art, d’histoire et de paysages sublimes, souffre cruellement d’un manque d’infrastructures touristiques adaptées. Comment accueillir dignement visiteurs et amoureux de la région si les lieux emblématiques ferment les uns après les autres, laissant un vide dans le cœur des habitués et un goût d’inachevé chez les voyageurs ?
Le Petit Perdreau méritait mieux. La ville aussi.
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Posté par : tlemcen2011