Ses vieilles bâtisses étaient la mémoire vivante d’une cité millénaire
Pour les propriétaires de ces maisons, la facture pour la restauration ou le confortement est très lourde et devient une opération qui requiert des travaux spécialisés. Les quartiers menacent ruine et sont de plus en plus fragilisés par le temps. Chaque jour et que Dieu fasse, des pans entiers de notre culture s’écroulent. Pour les autorités locales, le budget ne permet-il pas ce genre d’opérations ? A chaque intempérie, les occupants des lieux qui ne sont pas les propriétaires, dans la majorité des cas, sont relogés et les voies d’accès sont murées. Le centre commercial qui a été construit dans le quartier de BabZir est resté fermé à ce jour. Avec le retour progressif de l’artisanat ( tapis, cuivre et orfèvrerie), Tlemcen tente de se réhabiliter avec son passé pour ne pas laisser la ville moderne phagocyter la cité d’antan.
B.Benzaghou
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Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com