Tlemcen - Pollution

Ghazaouet - Des écologistes se mobilisent pour la protection du milieu marin



Ghazaouet -  Des écologistes se mobilisent pour la protection du milieu marin




La caravane de sensibilisation sur la protection des plages et de la mer a fait escale, lundi dernier à Ghazaouet. Cet évènement, qui s’inscrit dans le cadre de la semaine nationale de la protection de l’environnement, est organisé conjointement par Radio Tlemcen et Alger chaîne 3.

La caravane écologique «Le littoral, une ressource vitale et un espace touristique» veut s’engager dans un programme de sensibilisation et d’éducation à la protection de l’environnement marin et à la promotion du tourisme.

Les écologistes et les journalistes des différents organes de presse, embarqués dans cette caravane de sensibilisation, ont été sidérés de constater à quel point l’environnement marin est agressé.

La situation est largement visible, notamment au niveau du port de pêche. Là, des déchets ferreux, câbles rouillés, plastique et autres débris de tout genre jonchent le quai «môle d’Alger» où s’effectue la vente en gros de poissons.

L’état infect des lieux: les odeurs nauséabondes de poisson pourri qui s’en dégagent, a vite désenchanté les écologistes d’un jour, restés sans voix devant un tel spectacle de désolation.

La deuxième étape de cette caravane écologique fut l’entreprise «Alzinc». Cette unité de production de zinc en lingots, de l’acide sulfurique, de la cuivre cathode et qui est considérée comme étant le premier pollueur de la région.

Le directeur de cette entreprise, réagissant aux questions ayant trait à la pollution engendrée par son entreprise, reconnaît tout de même que toute industrie génère une pollution. Cependant, il affirme qu’Alzinc a dépensé des sommes colossales pour la préservation de l’environnement, marin notamment, en matière de traitement des effluents acides.

«Tous les rejets en mer sont traités», a-t-il déclaré.

Néanmoins, l’état vétuste des installations, notamment l’unité de neutralisation des effluents acides dont la partie filtration est hors d’usage depuis longtemps, selon des travailleurs, laisse croire que le traitement des rejets en mer ne serait pas complètement maîtrisé.

Pour ce qui est des rejets gazeux, le DG dévoile que l’entreprise va acquérir un nouveau matériel grâce une enveloppe financière conséquente octroyée par l’État dans le cadre du plan de développement. Dès lors, a-t-il souligné, l’entreprise se conformera aux textes réglementaires régissant les rejets gazeux.

Concernant le transfert des 400.000 tonnes de déchets solides entreposées sur une falaise surplombant la mer, nous apprenons que «c’est le ministère de l’Environnement qui prendra en charge le transfert de ces résidus solides».

Cependant, le projet de réalisation d’un CET (centre d’enfouissement techniquement) à Mezaourou, en mesure de recevoir ces déchets, est encore à l’état d’une simple étude.

Au terme de cette virée pour l’environnement, les «protecteurs» de la mer se sont rendus à la plage d’Oued Abdellah où une action pour la protection de l’environnement a été opérée sur ce site.


O. El Bachir

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