Il est comédien et metteur en scène. Djawad Hamdaoui a campé plusieurs rôles dans des pièces programmées pendant l'évènement «Tlemcen, capitale de la culture islamique». Citons «Cheïkh Amoud de Haroun Kilani et Sid El Haloui, entre autres. Actuellement, il est ce qu'on appelle «chef de pôle» à l'occasion des journées nationales du théâtre pour enfants qu'abritent plusieurs communes de la wilaya.
-Jamais le 4ème art n'a eu autant de place dans la vie culturelle de la wilaya.
C'est bien vrai, l'évènement «Tlemcen, capitale de la culture islamique», a été très positif pour les gens de la culture, notamment à Maghnia où je m'occupe de cet art, en qualité de chef de pôle. Il y a quelques mois, nous avons abrité, au nouveau centre culturel, les journées nationales du théâtre du sud. Aujourd'hui, nous recevons des troupes du territoire national dans le cadre du théâtre pour enfants. On ne pouvait espérer mieux dans une ville réputée pour ses comédiens et metteurs en scène.
-Toutes ces activités n'ont-elles pas présenté des jeunes qui ne demandaient qu'à être mis en valeur'
Cette manifestation a mis en surface de jeunes talents, des compétences enfouies dans différentes associations culturelles. Je travaille en collaboration avec des jeunes doués comme Youcef Kherouche, Sofiane Berriah et Medjahed Rahou. Des jeunes qui s'occupent de l'organisation des activités et qui, en même temps, jouent dans des troupes. C'est formidable ! Cette manifestation a fait renaître le goût du théâtre en particulier et de l'art en général. En plus, chaque jour, nous accueillons un public jeune qui apprécie le théâtre; d'autres jeunes découvrent cet art et commencent à s'y habituer. C'est le grand public de l'avenir.
-«Tlemcen, capitale de la culture islamique» est à deux doigts de la fin; nous espérons que cette dynamique ne s'estompera pas !
Justement, nous souhaitons que ces activités ne disparaissent pas avec la clôture de l'évènement. Mais, à mon avis, nous sommes partis sur une dynamique qui nous permettra de continuer sur notre lancée, surtout que nous avons bénéficié d'infrastructures et d'expériences notables pour continuer notre bon chemin. On ne pourra pas s'arrêter, nous avons reçu ce «virus» culturel et il nous sera difficile de rester les bras croisés maintenant.
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Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Chahredine Berriah
Source : www.elwatan.com