Tlemcen - Haddou ben El-Hadjj

Biographie de Haddou ben El-Hadjj



Il était originaire de la vallée de la Mina. C’était un savant juriste et un professeur très versé dans les sept leçons du coran. Il savait de mémoire les deux Chatibiya (1), la grande et la petite, et connaissait tous les commandements du coran, la langue arabe, la Riçala, le précis de jurisprudence d’Ibn El-Hadjib, l’Alfiya, d’Ibn Malik, le calcul et le partage des successions. Il enseignait le traité de l’orthographe (de ce dernier auteur), Ibn Berry, la djerrouniya, l’Alfiya d’Ibn Malik, la Riçala, dont il tirait une foule de questions.
Ses professeurs furent : 1° son père sidi El-Hadjj ; 2° sidi ali ben Yahia Es-Soulouksini ; 3° sidi Mohammed ben Yahia El Mediouny, surnommé Abou’s-Sadat El-Kebir (l’aîné) ; 4° le fils de ce dernier, Abou’s-Sadat Es-Seghir (le jeune)
On lui doit un poème en l’honneur du prophète, et des invocations tirées du coran tout entier. La langue est impuissante à donner une idée de ces dernières qui sont admirables
Il décéda un mercredi de l‘an 998 (inc. 10 nov. 1589) et fut inhumé dans le lieu de sépulture de sidi Ahmed ben El-Hadjj.

Notes

1 Ce sont deux poèmes connus aussi, l’un sous le nom de lâmiya (poème dont la rime est un lâm, I) et l’autre, de Ra’iya (poème dont la rime est un râ, r). Ils traitent des sept leçons du Coran, et ont pour auteur le cheikh Abou Mohammed Qâcim ben Firroh Ech-Châtibi. L’un de ces poèmes porte encore le nom de Herz zl amâni wa wadjh et tahâni fi qirâ’at el-mathâni, l’amulette des désirs, ou manière de faire la pause dans la lecture des sept versets répétés (les sept versets du premier chapitre du coran) ; il contient 1173 vers. Hadji Khalfa mentionne ce poème (tome III, p.43, n°4, 468)
Qâcim ben Firroh Ech-Châtibi naquit à Xativa, en Espagne, en 1144 de J.C, vint au Caire en 1176, y fut lecteur du Coran et y mourut en 1194. Le nom de son père est l’ancien espagnol Fierro (pour hierro) « fer »
Voir sa biographie dans Ibn Khallikan, tome II, p.170 ; dans Dibadj, p.215, et dans El-Maqqari, Analectes, seconde partie, p.475.





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