Tlemcen - Ahmed Ben Mohammed El-Masmoudy Et-Tadjoury


Il naquit à Tlemcen et portait le surnom d’Abou’l-Abbès. C’était un jurisconsulte, un pèlerin et un voyageur. Il apprit la science des traditions à Médine, auprès de Djamel-es Din El-Kazerouny, le Médinois, de la secte d’ch-Chafi’y (1) et d’Abou’l-Faradj, fils de l’imam Abou Bekr El-Othmany. C’est ce que rapporte Ibn Ghazi dans son Catalogue, où il dit aussi que son professeur Abou Abdallah Mohammed ben Yahia ben Djabir El-Ghassany (2) a été le disciple d’Ahmed ben Mohammed El-Masmoudy (3).

Notes

1 L’imam Ech-Chaféï (Mohammed ben Idris), fondateur du rite chaféïte, né en767 de j-c à Gaza, d’autres disent à Ascalon ou même au Yémen, vécut jusqu’à l’âge adulte dans la tribu bédouine des Beni-Hodhéïl et y acquit la connaissance de la langue classique pure. C’est auprès de lui que le grammairien El-Açma’ï alla recueillir à la Mecque les poésies des Hodhéïlites et de Chanfarâ. En 786 nous le voyons se rendre à Médine et y écouter l’enseignement juridique de Mâlik. Ayant accompagné son oncle Abou Moç’ab, nommé cadi au Yémen, il y fut compromis dans les menées du parti des Alides, arrêté par le gouverneur et conduit devant le khalife Haroun, à Raqqa ; l’intervention du ministre Fadl ben Rabi’ le sauva : il profita de sa présence forcée pour écouter les leçons de Mohammed ech-Chéibani ; puis il se rendit en Egypte en 801, fut bien accueilli par le gouverneur de la province, retourna plus tard à Bagdad et parait y avoir enseigné avec succès sa doctrine, qui différait par de nombreux côtés de celle de ses devanciers ; puis il repartit pour l’Egypte en 813, et y mourut, après un pèlerinage à la Mecque, à Fostat ou vieux-Caire, le 20 janvier 820 ; son tombeau est aujourd’hui un lieu de pèlerinage fréquenté. On doit à Chaféï d’avoir repris à Abou Hanifa la méthode de l’analogie et de l’avoir réduite à des règles pratiques. Des cent neuf ouvrages qu’il avait composés, il ne reste que quelques manuscrits, encore inédits, disséminés dans les bibliothèques de Constantinople et du Caire, quelques poésies éparses dans celles de Berlin et de Leyde. (Cl. Huart, Littérature arabe, p.237 et 238
Votez la biographie d’Ech-Chafi’y dans Ibn Khallikan, tome II, p.214 et dans le Dibadj, p.217.

2 Abou Abdallah Mohammed ben Yahia ben Djaber El-Ghassany mourut en 827 de l’Hégire (inc.5 Décembre 1423). On lui doit plusieurs compositions poétiques.
Voyez sa biographie dans Neïl el-Ibtihadj, p297 et dans Djedhouat el iqtibas, p201
3 Cette notice biographique est extraite du neil el-ibtihadj, p62. Il ya lieu de faire remarquer que le neil el-ibtihadj porte : El Madjery ÇÇãÇÌÑí, au lieu de El-Tadjoury



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