À Aïn Zoudj Abid, ou Baouzine comme l’a nommé un homme rencontré près de la source,

il reste les murs fatigués d’une ferme coloniale. Des ruines coincées aujourd’hui sous un pont d’autoroute, presque invisibles.

En les parcourant, j’ai essayé d’imaginer la vie qui animait autrefois cet endroit. Une ferme pleine de bruit, d’odeurs, de travail, mais aussi un témoin d’une période dure de notre histoire.

Aujourd’hui, il ne reste que le silence, des murs éventrés, des couloirs sans fin. Marcher là-dedans m’a donné des frissons. Ce lieu garde encore quelque chose, une présence qui ne s’explique pas, entre mémoire et oubli.