Tizi-Ouzou - Kabyle

♫ Yasmina Tamaguelt – Lemḥibba-m (Ton amour) ♫




Quand une femme kabyle chante l’amour, ce n’est jamais léger. C’est un volcan qui dort sous la neige. Et là… Yasmina fait trembler la montagne. Sa voix, c’est du miel brûlant. Elle commence doucement, presque timidement, comme quelqu’un qui ose enfin dire « Lemḥibba-m » après des années de silence. Puis ça monte, ça monte… jusqu’à devenir un cri d’amour qui déchire le ciel de Djurdjura. « Lemḥibba-m a yelli yelli… yessemras wul-iw » Ton amour, ma fille, ma fille… il a illuminé mon cœur. Et quand elle répète « yelli yelli », on entend une mère, une amante, une sœur, une fille, toute la Kabylie qui appelle celle qu’on aime et qu’on ne veut jamais perdre. Le bendir est discret, presque timide, comme s’il n’osait pas déranger cette confidence. La guitare pleure en sourdine. Et Yasmina, elle, chante comme on se jette dans le vide : sans filet, sans peur, juste avec la certitude que l’amour, même quand il fait mal, vaut toutes les chutes. Écoute-la et tu comprendras pourquoi, chez nous, on dit que les plus belles déclarations d’amour ne se font pas avec des roses… mais avec une voix de femme qui tremble un peu. Cette chanson n’est pas à écouter. Elle est à garder pour les nuits où tu as besoin qu’on te dise, en kabyle, que tu es aimé(e) jusqu’à l’os. Yasmina Tamaguelt ne chante pas Lemḥibba-m. Elle le vit. Elle le saigne. Elle te le donne. Prends-le. Et pleure un bon coup, c’est permis. 🖤🌙 (Lien juste là… entre, elle t’attendait.)
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