Tizi-Ouzou - ACTUALITES

Nécessaire partenariat entre l'université et l'entreprise



Souvent, les nouveaux diplômés ne trouvent pas de débouché à leur sortie de l'université, en raison du décalage existant entre la formation universitaire et les besoins du secteur de l'emploi.Le maintien du lien entre l'université et le monde de l'entreprise et son renforcement ont été au c?ur de la rencontre animée à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, à l'occasion de la célébration lundi et mardi de la Journée de l'entrepreneuriat. Le vice-recteur de l'université Mouloud-Mammeri, Pr Mohand Saïd Belaïd, a souligné en effet la nécessité d'encourager la création d'entreprises pour maintenir les compétences formées dans les universités. "L'Université algérienne recèle un vivier de personnes pouvant créer de la richesse", a-t-il insisté, précisant qu'à l'UMMTO une équipe de neuf enseignants-chercheurs est mobilisée pour la mise en place d'un incubateur de start-up qui sera un réceptacle des recherches menées à l'université.
Dans le même sillage, la chargée de communication de la l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (Anade, ex-Ansej), Mme Naïma Fathi, mettra l'accent sur la relation partenariale entre cet organisme et l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou à travers un contrat signé en 2017. "Ce contrat porte sur le financement de projets de création d'entreprises au profit des étudiants", a-t-elle expliqué. Pour sa part, la chargée de communication de l'Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem), Mme Dahbia Boubchir, révélera que l'organisme qu'elle représente a accordé, en 2021, 378 prêts non remboursables aux jeunes promoteurs pour l'achat de la matière première dont ils ont besoin. "Pour ce qui est du financement dit triangulaire, à savoir Angem-promoteur-banque, nous avons 373 financements qui ont été accordés", a-t-elle poursuivi. "L'Angem fait aussi partie de la maison de l'accompagnement de wilaya dont l'objectif est d'appeler les jeunes sortants du secteur de la formation professionnelle à intégrer les différents dispositifs de l'Etat dédiés à la création d'entreprises", a-t-elle ajouté.
Organisée sous le thème "Le rôle de l'innovation dans la dynamisation de l'entrepreneuriat", "l'objectif de cette manifestation est de donner aux entreprises la possibilité de booster leurs projets et de mettre en place des réseaux d'affaires", a expliqué le directeur local de l'industrie et des mines, Djamel Banoune. De son côté, le secrétaire général de la wilaya, Mourad Fellahi, a estimé que l'entrepreneuriat nécessite plutôt de l'innovation. "Elle constitue le mécanisme performant aux entreprises afin de s'acclimater et de s'adapter à l'évolution permanente de l'environnement de l'entrepreneuriat en Algérie", a-t-il jugé. Le directeur régional du Crédit populaire algérien (CPA), Ahmed Smadhi, qui a animé une communication sur les aides financières dont peut bénéficier l'entrepreneur auprès de cette institution financière, a révélé que l'Algérie comptait en 2018 environ 1,1 million d'entreprises, chiffre où sont inclus les artisans et les personnes exerçant les professions libérales. Il soulignera également que le CPA compte environ 200 000 PME comme clientes à l'échelle nationale.

K. Tighilt



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