Tizi-Ouzou - A la une

Le spectre d'un nouvel arrêt de la production plane sur l'Eniem




Trois semaines après la fin de la crise qui a défrayé la chronique et l'installation, à sa tête, d'un nouveau P-dg, les craintes d'une rupture de la production plane de nouveau sur l'Entreprise nationale de l'industrie électroménagère (Eniem).Le nouveau P-dg, comme les travailleurs et le partenaire social UGTA, déplorent une situation qui ne prête guère à l'optimisme. La présence du wali de Tizi-Ouzou à la zone industrielle de Oued-Aïssi, pour la célébration du 66e anniversaire de la création de l'UGTA à l'invitation de l'Union de wilaya de ce syndicat, a été mise à profit pour interpeller ce dernier quant à la persistance des mêmes problèmes qui ont conduit à l'arrêt technique de l'entreprise et à la mise au chômage temporaire d'un mois des travailleurs. Dans la déclaration lue par Kamel Limani, porte-parole de l'Union de wilaya UGTA, il est demandé au wali d'intervenir auprès de qui de droit pour la libération des lots de matière première (kits CKD et SKD), encore bloqués au niveau des entrepôts de la douane au port d'Alger.
De fait, les ateliers qui fonctionnent au ralenti pourraient, d'un moment à l'autre, connaître un arrêt si le peu de marchandise encore disponible venait à être épuisée.
Les mêmes craintes ont été exprimées par le P-dg au wali, Mohamed Djamaâ, lui demandant de trouver une solution pour le dédouanement de cette marchandise et, ainsi, éviter à l'entreprise de connaître une nouvelle crise, en lui permettant de poursuivre son activité, en attendant l'entrée en vigueur du plan de relance préconisé par le ministère de l'Industrie.
Sur les ondes de Radio Tizi-Ouzou, le nouveau P-dg de l'Eniem a, encore une fois, déploré la persistance du blocage par la douane des kits de matière première, pourtant payés par l'entreprise et qui se trouvaient dans les entrepôts de la douane avant l'entrée en vigueur de la loi interdisant l'importation de ces intrants.
Le wali s'est montré sensible à toutes ces doléances, et s'est même engagé à les défendre auprès des pouvoirs publics, nous apprendra Kamel Limani de l'UGTA qui dira que le chef de l'exécutif a montré sa disponibilité à trouver une solution aux problèmes que vivent l'Etrhb, ex-propriété de l'homme d'affaires Ali Haddad, ainsi que la briqueterie de Fréha relevant du portefeuille du groupe public Divindus. Les deux entités économiques sont en butte à d'inextricables problèmes, privant ainsi les travailleurs de plusieurs mois de salaire.
S. A. M.


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